Les Républicains quasi-unanimes se prononcent pour "ni fusion ni retrait"

  • Le logo Les Républicains est présenté le 30 mai 2015 à Paris
    Le logo Les Républicains est présenté le 30 mai 2015 à Paris AFP/Archives - Stephane de Sakutin
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Centre Presse Aveyron

Les principaux responsables du parti Les Républicains, réunis lundi en bureau politique à Paris, se sont prononcés pour le "ni retrait ni fusion" des listes au second tour des régionales, sauf Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Pierre Raffarin, ont indiqué plusieurs d'entre eux à l'AFP.

Nicolas Sarkozy, président du parti, avait réaffirmé dimanche sa ligne "ni retrait ni fusion". "Chaque fois que la gauche est au pouvoir, le FN explose", a-t-il affirmé au cours de ce BP, selon ces sources.

"On ne change pas de stratégie au milieu du gué", a pour sa part affirmé François Fillon. "La fusion ou le retrait n'est pas à la mesure de la gravité de la situation politique. C'est lutter contre la mer qui monte avec des sacs de sables. On serre les dents et on fait campagne sans états d'âme, on reporte après le second tour les examens de conscience".

"La situation est très sérieuse. On ne peut pas la résumer en parlant d'un vote de colère ou en répétant une énième fois qu'on a entendu le message des Français", a ajouté l'ancien Premier ministre.

Mme Kosciusko-Morizet a demandé le retrait de la liste droite/centre en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, où la tête de listes des Républicains Dominique Reynié est arrivé en troisième position avec 18,84% des voix.

M. Sarkozy lui a rétorqué que la position qu'elle avait exprimée pour le Doubs lors des départementales de mars, "nous a(vait) déjà coûté très cher". NKM, tout comme Alain Juppé, avait appelé à voter à gauche pour contrer le FN.

Jean-Pierre Raffarin l'a soutenue lundi au BP.

"Le choc est encore plus violent que nous le pensions. La fusion non, le retrait non plus", a affirmé Alain Juppé.

Toutefois, selon certaines sources, le maire de Bordeaux a précisé que sa position valait "pour cette élection", mais qu'elle ne valait "pas jurisprudence".

M. Juppé a fait valoir que le retrait de M. Reynié en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon "profiterait au FN" et que le total gauche était "très élevé", a expliqué son entourage.

Bruno Le Maire avait pour sa part réaffirmé dimanche soir à l'AFP son opposition à toute fusion ou retrait de listes. "Nous ne pourrons gagner que dans la clarté. Nous ne pouvons pas combattre les socialistes au niveau national et nous allier avec eux au niveau local", avait-il dit.

Source : AFP

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