Musique. La municipalité a pour projet d’organiser une résidence d’artiste en août afin que les musiciens puissent enregistrer un CD avec les partitions composées par les confrères des Pénitents noirs.
Après le jazz avec le fonds Hugues-Panassié, le carillon, restauré l’année dernière, le patrimoine musical de la bastide a rajouté une autre corde à son arc avec la collection de la confrérie des Pénitents noirs. Car, au-delà des instruments comme le serpent, le hautbois, une paire de timbales et des crécelles liturgiques, la chapelle renfermait également des partitions authentiques du XVIIe siècle dont les compositeurs sont encore aujourd’hui inconnus. Sollicitée par l’association «Demandez le programme», la mairie a souhaité «ressusciter cette musique de grande qualité», comme l’a souligné Serge Roques qui a mis en exergue le fait que «rendre son passé à Villefranche, c’est se donner des atouts pour l’avenir, notamment sur le plan touristique».
L’idée est donc d’organiser une résidence d’artiste en août prochain, à la chapelle des Pénitents noirs forcément, avec l’ensemble vocal et instrumental baroque toulousain «Antiphona» dont le chef d’orchestre n’est autre que Rolandas Muleïka.
Au programme pour les vingt-deux musiciens et chanteurs: enregistrement de plusieurs partitions composées par des confrères des Pénitents (le CD sera vendu dans les lieux touristiques de la Ville) et concert ensuite lors du Labyrinthe musical proposé par l’association. Le budget d’un tel projet se monte à 15 000€ pour la mairie qui va solliciter bien évidemment des aides. Et lance par ailleurs une opération de mécénat, comme cela avait été le cas pour la restauration du carillon. «C’est une restitution et une mise en valeur du patrimoine musical.»
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