Pour les 60 ans du Planning familial, l’Atelier JJV et Le Club, proposent, quartier du Faubourg, plusieurs animations conjuguées au féminin.
En cette journée de la femme, le Planning familial souffle ses soixante bougies et partage son pot d’anniversaire ce mardi 8 mars, à partir de 17 heures, à l’Atelier JJV, du quartier du Faubourg. Jean-Jacques Valencak, le maître de ces lieux où l’on éveille la curiosité en pratiquant l’ouverture culturelle a bien évidemment saisi l’occasion pour proposer plusieurs animations conjuguées au féminin.
Tableaux vivants
Ce mois consacré aux femmes, à leurs luttes, leurs droits, leurs souffrances mais aussi leur créativité artistique, débutera ce soir, 20h30, à l’Atelier JJV (abonnés : 5€, plein tarif : 8€), en compagnie de l’artiste vidéaste et performeuse Marine Thierry.
«Mon leitmotiv c’est la condition humaine, et mon propos est de défendre l’humain», explique cette artiste plasticienne vidéaste, qui fut à l’origine du collectif d’artistes villefranchois Sous-perf.
Pour ses deux performances ruthénoises, Au non des femmes, ces mardi 8 et vendredi 11 mars (même heure, mêmes tarifs), Marine sera accompagnée par la danseuse Laure Douziech et la plasticienne Sharav. L’œuvre de cette jeune femme, qui vit désormais à Paris, se constitue de vidéos expérimentales et de performances filmées, comme une série de tableaux vivants, au travers desquels l’artiste se questionne sur les rapports humains et invite le spectateur à en faire de même.
«Stigmatisation sourde»
Il y a tout juste un an, symboliquement le 8 mars 2015, Marine Thierry a débuté un travail - la série ANDF- autour des violences faites aux femmes. La vidéaste s’est notamment appuyée sur les différents rapports officiels, publiés ces dernières années. Au-delà des multiples violences subies par les femmes, l’artiste a voulu aborder notre propre rapport à la violence.
Elle s’est aussi interrogée sur la manière de représenter cette violence, en se jouant des codes, qu’ils soient sociaux, moraux, religieux ou sexuels. La plasticienne vidéaste évoque d’autres thèmes comme le rapport aux autres, le rapport au corps et à la nudité, le handicap, les notions de préjugés et la «stigmatisation sourde».
Ses dernières œuvres sur la Miséricorde sont en prise directe avec les attentats. «Comment fait-on pour accepter l’autre?»,questionne-t-elle, sachant que «l’on a tous des béquilles.» Des vidéos que l’on pourra découvrir (certaines, lors de projections nocturnes) à l’Atelier JJV, jusqu’au 24mars.
Le sang des femmes
Samedi 12 mars, à 17h30, toujours à l’Atelier JJV (entrée libre), Luxi Bela ramènera sa fraise, lors d’une conférence sur les... menstruations et le sang des femmes. Le même jour, à 20h30, de l’autre côté de la rue, Le Club accueillera la diva de disco punk Madame Dame ainsi que le groupe féminin toulousain My Imaginary Loves (prévente : 10€ , sur place 12€).
Dimanche 13 mars, à 17 heures, à l’Atelier JJV (abonnés : 3€, plein tarif : 5€ ), le duo de Nat Yot Cassan (la rencontre d’une poétesse chanteuse et d’un musicien arrangeur) viendra faire partager son univers électro autour des mots. Enfin, tout au long du mois, la Maison du livre et Artisans du monde proposeront un lèche-vitrines féministe.
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