Nadine Stachurka, aider les animaux errants pour vocation

  • Chaque année, plus de 150 chats errants sont capturés par des bénévoles pour être stérilisés ou, au pire, euthanasiés.
    Chaque année, plus de 150 chats errants sont capturés par des bénévoles pour être stérilisés ou, au pire, euthanasiés. CP
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Centre Presse Aveyron

Decazeville. Nadine Stachurka et quelques bénévoles œuvrent au quotidien pour chiens et chats.

Nadine Stachurka a toujours aimé les animaux. Elle donne de son temps pour les chats et les chiens des rues depuis 1989. Depuis 2003, elle «travaille» par convention avec la mairie de Decazeville pour la stérilisation des chats. Depuis 2008, elle préside l’association «Aide aux Animaux abandonnés du Bassin» qu’elle a elle-même créée cette année-là. Et comme elle le dit, «c’est vraiment un boulot à plein-temps».

Chaque année, grâce à son action et à une dizaine de bénévoles qui œuvrent à ses côtés, dont sa fille, ce sont au minimum 150 chats qui sont stérilisés ou euthanasiés. «Ne sont euthanasiés que les chats malades et les chatons naissants dont les yeux ne sont pas encore ouverts», précise très vite Nadine Stachurka.

Chaque année encore, ce sont près de 200 chiens ou chats abandonnés qui sont placés grâce à elle dans des familles d’ici et d’ailleurs. «On ne donne pas un animal n’importe comment à n’importe qui s’empresse-t-elle de préciser. On s’assure que les gens sont sérieux, qu’ils s’occupent comme il faut de l’animal et pour cela, on passe avec un eux un contrat d’adoption.»

Les élus peu concernés

Au-delà de cette action au quotidien menée en collaboration avec les cabinets vétérinaires du secteur, qui consiste aussi à parcourir les rues decazevilloises de nuit pour attraper les chats errants, Nadine Stachurka se bat pour que le territoire se mette en règle avec la législation. Comme le stipulent les textes du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de l’Alimentaire, «toute commune doit disposer ou avoir une convention avec une fourrière».

D’après ces mêmes textes, «une fourrière est une structure communale ou intercommunale apte à l’accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants ou en état de divagation. Elle ne peut être gérée par une personne privée, ou seulement dans le cas d’une délégation de service public.»

 À l’inverse, les «refuges» pour animaux peuvent être du ressort de particuliers. Et, à ce jour, c’est sur ce genre de structures que s’appuient les collectivités du Bassin pour gérer la question des animaux abandonnés. Cette situation, qui ne répond donc pas aux critères de la loi en la matière, ne satisfait pas Nadine Stachurka :

«Nous fonctionnons avec des petites solutions qui ne conviennent pas. Il faut que les gens, et les élus en particulier, comprennent que si demain nous laissons tomber notre action, ce serait une catastrophe, notamment à Decazeville. En fait, il faudrait que la convention avec la mairie decazevilloise concernant les chats errants soit élargie au territoire communautaire et qu’une véritable fourrière-refuge soit enfin réalisée.»

Un souhait qui ne semble pas vraiment d’actualité, la communauté de communes n’ayant, à aucun moment, simplement évoqué ce dossier. En attendant, Nadine Stachrka et son association poursuivent inlassablement leur action. Une opération «croquettes» est ainsi organisée, samedi 9 avril, à Intermarché Cransac, afin de collecter des aliments et des dons pour aider les animaux.

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