Tous les dépôts pétroliers en France ont été débloqués, sauf un en grève

  • Des pneus incendiés à l'entrée de la raffinerie Total de Donges près de Nantes, le 27 mai 2016
    Des pneus incendiés à l'entrée de la raffinerie Total de Donges près de Nantes, le 27 mai 2016 AFP - JEAN-SEBASTIEN EVRARD
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Centre Presse Aveyron

Tous les dépôts pétroliers qui étaient bloqués en France par des opposants au projet de loi travail ont été libérés, à l'exception d'un seul en grève, a-t-on appris vendredi auprès du secrétariat d'Etat aux Transports.

"Tous les dépôts sont débloqués et libres d'accès, sauf celui de Gargenville (Yvelines) qui est en grève", a déclaré à l'AFP un porte-parole du secrétariat d'Etat, précisant qu'en tout, 15 dépôts sur une centaine en France ont été débloqués sans incident par les force de l'ordre, dont celui de Donges (Loire-Atlantique) vendredi matin.

"Ces dépôts débloqués permettent d'augmenter les capacités de livraison, ce qui permet d'approvisionner de plus en plus de stations-services", a indiqué le porte-parole, soulignant une amélioration sur le front des carburants dans le pays.

"Globalement, il y a toujours autour de 20%" de stations-service en difficulté, mais "ça s'améliore partout, dans toutes les régions. Cela s'améliore fort dans le Nord et il y a une bonne amélioration dans l'Ouest. Il y a aussi une tendance à l'amélioration dans toutes les autres régions, y compris l'Ile-de-France", selon la même source.

Total a indiqué que dans son réseau de 2.200 stations, un peu moins d'un tiers (741) étaient en rupture totale (346) ou partielle (395), et 66 avaient été réquisitionnées par les autorités pour approvisionner les services prioritaires, d'après un point de la situation à 11H30. Jeudi matin, le groupe en dénombrait encore 815 en difficulté.

Par ailleurs, six des huit raffineries françaises étaient toujours à l'arrêt ou tournaient au ralenti vendredi: les cinq de Total (Feyzin, Gonfreville-L'Orcher, Grandpuits, Donges, La Mède), celle de Petroineos à Lavéra (Bouches-du-Rhône), tandis que les deux sites d'Esso (ExxonMobil) à Port-Jérôme-Gravenchon et Fos-sur-Mer fonctionnaient normalement, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

Source : AFP

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