France-Albanie : «Montrer un autre visage»

  • L’entraîneur de Vallon Daniel Romulus prie fort pour que la France élève son niveau de jeu. «Les affaires sont certes bien engagées mais ce n’est pas suffisant en matière de qualité », dit-il volontiers.
    L’entraîneur de Vallon Daniel Romulus prie fort pour que la France élève son niveau de jeu. «Les affaires sont certes bien engagées mais ce n’est pas suffisant en matière de qualité », dit-il volontiers. Archives JLB
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RDS

Sébastien Joseph (féminines de Rodez) et Daniel Romulus (Vallon), ont accepté de se pencher sur l’équipe de France et son parcours.

Après les trois entraîneurs de division honneur pour le match d’ouverture vendredi contre la Roumanie, deux autres techniciens aveyronnais, Sébastien Joseph (féminines de Rodez) et Daniel Romulus (Vallon), ont accepté de se pencher sur l’équipe de France et son parcours.

«C’est pas mal pour un match d’ouverture. Les Bleus ont maîtrisé la rencontre et la possession de balle, malgré le stress». Tout juste rentré de Paris où il a assisté lundi après-midi à Irlande-Suède au Stade de France, Sébastien Joseph jette un regard critique sur la mise sur orbite des Français contre la Roumanie. «Il y a toujours une pression supplémentaire quand tu lances une compétition, d’autant plus à domicile. Ils vont monter en puissance».

Entraîneur de Vallon, vainqueur de la coupe de l’Aveyron contre Olemps et leader d’excellence avec, à la clé, la montée en promotion de Ligue, Daniel Romulus est plus partagé : «La victoire a été acquise dans la douleur, au forceps. C’était certes une rencontre d’ouverture, souvent délicat pour le pays organisateur, mais s’il y avait eu un nul, il n’y avait pas à crier au scandale». Et de glisser avec un grand sourire : «Heureusement pour nous, il y avait saint Payet !».

Pour celui qui n’a pas encore décidé sur quel banc il allait s’asseoir l’an prochain tout n'est pas à jeter : «Le groupe retenu est homogène. On assiste à un changement de génération, avec des jeunes qui sont en train de prendre le pouvoir». Regrettant juste l’absence de Varane : «préjudiciable ». Heureusement, «les approximations défensives seront moins flagrantes si on marque des buts, souligne-t-il. Mais, quel est notre véritable potentiel offensif ? ». 

Il poursuit : «Depuis le tirage, on dit que les Albanais sont faibles. Je crois que c’est une rencontre à prendre très au sérieux. On la gagne et fera tourner lors du dernier match. Ne serait-ce que pour garder tout le monde sous pression».

Sébastien Joseph est sur la même longueur d’onde : «La priorité est de se rendre le dernier tour plus facile. Autant donc se mettre dans de bonnes conditions ce soir. Personnellement, j’alignerais un onze de départ identique. On aura le temps de faire tourner dimanche face à la Suisse ».

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