MJC d'Onet. Dix membres du conseil d’administration claquent la porte

  • La démission, qui couvait depuis avril, est devenue officielle.
    La démission, qui couvait depuis avril, est devenue officielle. YS
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Centre Presse Aveyron

C’est la Fédération régionale qui va assurer l’intérim en attendant de nouvelles élections.

Suite presque logique aux remous qui ont secoué la Maison des jeunes et de la culture ces derniers mois, 10 membres du conseil d’administration (sur 11 membres élus, les 3 autres étant membres de droit) viennent de démissionner, confiant les clés de la structure à la Fédération régionale des MJC. Seul Jean-Luc Paulat, par ailleurs élu municipal de l’opposition, a souhaité rester en place. Une démission dont la décision avait été prise dès avril, mais que le CA n’a pas souhaité entériner officiellement avant d’avoir accompagné la mise en place de la nouvelle directrice.

«Le 29 juin, après une réflexion concertée et pleinement assumée, nous avons acté notre démission: la motivation d’un engagement militant et bénévole au sein de la MJC, compte tenu des entraves apparues limitant ainsi notre capacité à exercer nos fonctions dans la gestion à la MJC, s’étant totalement étiolée. Nous avons donc décidé de confier l’administration provisoire de notre MJC à la FRMJC. (...) La signature de la Convention triennale d’objectifs et de moyens liant la MJC, la FRMJC, la mairie et la nomination de la nouvelle directrice garantiront l’activité de la MJC pour les prochaines années», explique son ex-président, Michel Julien. 

Jean-Luc Paulat : «Un long calvaire depuis deux ans»

«Je reste pour demeurer un porte-parole, car il est nécessaire qu’au moins un administrateur ne soit pas aux ordres de la mairie», déclare, de son côté, Jean-Luc Paulat, qui évoque «le long calvaire depuis deux ans» et «l’influence constante de la mairie». Pour leur part, membres de droit, le maire et son adjointe en charge des affaires culturelles, Monique Buerba, y trouvent «une façon d’agir curieuse», n’ayant pas été informés de la décision.

«C’est aussi pour le moins surprenant car, depuis mars 2014, la nouvelle majorité a régulièrement voté l’attribution de moyens importants pour assurer son fonctionnement. De plus, une nouvelle et ambitieuse convention d’objectifs vient d’être signée. Cette démission ne remet donc pas en question l’avenir de la MJC. Bien au contraire, cela permettra à de nouveaux membres de s’engager au service des Castonétois», rétorquent ces derniers. C’est donc désormais la Fédération régionale qui devra assurer l’intérim de gestion de l’établissement, le temps qu’un nouveau conseil d’administration soit élu. Directrice des lieux, Marie-Christine Cayla n’a pas souhaité faire de commentaires.

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