Le rideau tombe sur l’affaire Fualdès : une réussite à renouveler

Après cinq représentations dont une, samedi soir, passée miraculeusement entre les gouttes, le rideau est tombé sur la pièce «Qui tué Fualdès?». Rencontre avec Pierre Foucault alias Commissaire Constans, le président de l’association «Rutènes en scène» créée pour porter le projet théâtral.

Quatre représentations, plus une générale, données à guichet fermé. Le public globalement conquis. Le bilan ne peut-être que bon ?

Il l’est en effet. Nous avons fait le plein tous les soirs et les retours sont, je crois, très positifs. Pour un spectacle amateur, bien servi par la mise en scène très originale de Laurent Cornic, le niveau était apparemment plutôt bon. C’est très encourageant.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

On espère toujours. Mais se lancer dans un tel projet n’est pas une entreprise facile. Tout n’est pas rose. Nous avons heureusement pu compter sur une superbe équipe et sur le public avec qui les comédiens ont noué une sorte de solidarité. Ils nous ont portés, soutenus à certains moments. C’est une aventure humaine très intense. Quand nous avons commencé à répéter, certains d’entre nous ne se connaissaient même pas. Aujourd’hui nous sommes amis.

Les Ruthénois qui n’ont pas eu la chance de décrocher un des 1700 billets mis en vente espèrent pouvoir assister à la pièce dans un avenir proche. Ont-ils raison d’y croire ?

Il est question de donner une représentation à La Baleine, à Onet, en décembre. Nous avons l’aval des maires d’Onet et de Rodez. Donc si les acteurs sont d’accord -et nous le déterminerons en septembre- il y a des chances que cela soit le cas. Nous reviendrons aussi à l’été 2017. C’est à peu près sûr. Ce succès risque de nous conduire à une reprise en puissance l’année prochaine avec sans doute des améliorations. Quelques extensions que je ne dévoilerais pas encore (rires). Un super truc!