Plongée dans les réservoirs d’eau potable de Rodez

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    Plongée dans les réservoirs d’eau potable de Rodez
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Centre Presse / Christophe Cathala

Préserver la qualité de l’alimentation en eau potable des Ruthénois est une préoccupation constante du service municipal en charge d’un réseau qui s’appuie sur des conduites, bien sûr, mais aussi sur des réservoirs, au nombre de six sur le périmètre élargi de la commune (lire par ailleurs).

Tous les ans, c’est un grand nettoyage qui attend ces bassins de stockage sans contact avec l’environnement extérieur et « montés en série » comme tous les châteaux d’eau, c’est-à-dire reliés les uns aux autres et alimentés par l’usine de traitement de la Boissonnade.

« Il faut périodiquement enlever les micro-organismes et les précipités métalliques de fer et de manganèse notamment, issus des canalisations », explique Benoit Legeay, directeur du service des eaux. D’où cette vidange qui concernait hier le réservoir de la rue Louis-Oustry, derrière l’immeuble Sainte-Catherine.

Un site étonnant construit en 1850, non enterré mais entièrement fermé par des murs renforcés et un toit végétalisé. Dans l’espace intérieur chapeauté de voûtes en pierres assises sur des piliers, 700 m3 d’eau propre sont destinés à alimenter certains quartiers du bas de la ville, « les rues de Montcalm, du 11-Novembre, Carnus, Béteille dans sa partie basse, mais aussi la rue du Pr-Calmettes et Layoule », égrène Guillaume Bréfuel, chef d’équipe qui conduit l’opération avec son collègue Christophe Caron.

Les deux agents sont épaulés par Laurent et Jean-Michel de la Société méridionale d’environnement, venus d’Agen. Ce sont eux qui assurent la désinfection du site, une fois le réservoir vidangé.

Lequel sera rincé, l’eau repartant alors dans les égouts, comme l’eau de vidange d’ailleurs, le niveau ayant été préalablement contenu au plus bas. Le raccordement au réseau lui permettra de se remplir alors tout seul, en une demi-journée environ, sans que cela ait pu impacter les abonnés.

Tout le problème des réservoirs non enterrés réside dans leur étanchéité. Rue Louis-Oustry, il a fallu entreprendre il y a deux ans une rénovation complète du contenant en recouvrant le sol et les murs (la hauteur d’eau atteint 1,80 m) de résine spéciale. Et « refaire » le toit dans la foulée, recouvert d’une belle pelouse verte livrée aux lames d’une tondeuse installée à demeure... Un havre de paix, invisible depuis la rue.

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