Cyclone Irma : la Protection civile aveyronnaise en «pré-alerte» pour partir sur le terrain

  • L’association Protection civile de l’Aveyron est forte de 82 adhérents, dont 52 sont opérationnels. (archives CP)
    L’association Protection civile de l’Aveyron est forte de 82 adhérents, dont 52 sont opérationnels. (archives CP)
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Centre Presse / Rachid Benarab

Les images apocalyptiques des dégâts générés par le passage du cyclone Irma sur certaines îles des Caraïbes passent en boucle à la télévision. Particulièrement touchées par ce cyclone de catégorie 5 (la plus élevée), les îles de Saint-Barthélemy et Saint-Martin font état de 95 % des infrastructures détruites et de nombreux pillages. Mais comme souvent après un tel désastre, un formidable élan de solidarité se met en place partout dans le monde, et donc en France, afin de soutenir les sinistrés désabusés et prendre part aux opérations de sauvetage et de déblaiement. Ainsi, en plus des dons financiers, d’importants moyens humains et matériels affluent de toutes parts.

Des techniciens sont sur place pour analyser la situation avant l’arrivée des secours.

Et l’Aveyron n’est pas en reste. Notamment du côté de la Protection civile où les adhérents viennent d’être placés en pré-alerte. « Cette consigne s’adresse, pratiquement, à tous les adhérents des Association départementales de Protection civile », explique Olivier Durand, ce sauveteur aveyronnais de la première heure fait également office de correspondant régional. À ce titre, il est chargé de la cohésion régionale opérationnelle. « Pour ce genre d’opération, tout se décide au niveau national ou régional, précise le responsable. Et dans chaque département d’Occitanie, les secouristes ont été placés en pré-alerte. Ainsi, le moment venu, s’ils doivent partir sur le théâtre des opérations, ils ne perdront pas de temps inutilement. »

Pour l’heure, toutefois, seuls les spécialistes ont été envoyés sur place. « Nos techniciens ont des compétences très particulières dans plusieurs domaines, comme le génie civil, le transport, la santé, l’adduction d’eau potable, etc. indique Olivier Durand. Eux seuls sont à même d’évaluer les besoins réels de la population sinistrée. Pour mener à bien cette mission d’analyse et permettre, au final, de définir la marche à suivre, ils vont passer 4 ou 5 jours sur le terrain. C’est primordial », insiste le correspondant régional.

« Car on ne peut pas envoyer directement 500 ou 600 secouristes sur le terrain sans avoir défini, au préalable, un plan d’actions détaillé. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas les seuls à vouloir porter secours aux sinistrés. D’où l’importance des analyses réalisées en amont par les techniciens », conclut le sauveteur.

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