Jean-Marie Périer, une plume acérée contre les idées reçues

  • Jean-Marie Périer a tenuà livrer toutes ses vérités.
    Jean-Marie Périer a tenuà livrer toutes ses vérités.
Publié le
Centre Presse / Paulo Dos Santos

Faut-il avoir plus de 60 ans pour lire votre dernier ouvrage ?

Non. À vrai dire je ne sais pas qui le lira. Mon rêve serait que les jeunes le lisent. C’est à eux que je voudrais m’adresser. Je ne supporte plus tous ces livres, tous ces articles qui vantent les beautés du 3e âge, genre « La vie commence à 60 ans », « La beauté des rides », « On peut tomber amoureux à 75 ans », etc. C’est peut-être vrai pour 1 % de la population, mais pour le reste, arrêtez les salades : on rame. C’est un message très dangereux qu’on envoie aux jeunes. C’est comme si on leur disait : « Vous avez le temps ».

Alors que c’est le contraire, car c’est tout de suite qu’ils doivent vivre leur vie, et sans perdre une minute.

Franchement, je ne vois que des inconvénients à être vieux.

Ces nouvelles sont des fictions. Certaines viennent de ce que j’ai plus ou moins vécu mais je les réécris et je raconte des histoires autour de la vérité.

D’autres sont complètement inventées. Ce qui est amusant, c’est de se mettre dans la peau d’un autre. Il y en a une sur un vieux salaud qui vit une aventure sexuelle déplorable.

Ça m’a beaucoup amusé à écrire. Ou celle de la dame qui joue de l’orgue dans une église alors qu’elle n’aime pas du tout la religion. La nouvelle est un exercice très intéressant. Apprendre à faire court ne peut qu’être utile.

Pourquoi ce besoin, ou ce désir, de vouloir remettre les pendules à l’heure sur cet « âge du bonheur » ?

Parce que ce sont des bêtises. Les vieux, on leur raconte les salades qu’ils ont envie d’entendre, un peu comme le font les religions...

Tous les sexagénaires sont-ils logés à la même enseigne ? Loin du paradis en quelque sorte ?

Rares sont ceux qui le vivent bien. Où est-elle la fameuse sagesse ? Moi dans la tête, j’ai vingt ans mais la caisse ne suit pas. Et pourtant je fais partie des vernis. Attendez d’arriver à cet âge et vous verrez !

« Près du ciel, loin du paradis »,
éditions Calmann-Levy en vente à partir du 18 octobre. La librairie « La Folle avoine » organise une signature dans la Galerie du Causse de Villeneuve le 28 octobre après-midi. La Maison de la photo reste ouverte jusqu’au 31 octobre, du mardi au dimanche 10 heures-12 h 30 et 14 h 30-17 h 30.

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