L’essor commercial de Villefranche enflamme les débats

Question sensible concernant le dernier point à l’ordre du jour de la réunion du conseil municipal de mercredi soir. Il portait sur la saisine de la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) pour la demande de construction d’un bâtiment de 476 m² (divisé en deux cellules), avenue des Croates.

L’occasion saisie par l’opposition municipale d’interpeller la majorité sur une autre construction, en cours celle-là, route de Montauban, où doivent s’installer les enseignes Cache-Cache, Patrice Breal Bonobo et Optic 2000.

Très incisif, Jean Sébastien Orcibal accusait le maire de mensonges. « Vous nous avez dit en conseil municipal du 12 octobre 2016 que la route de Montauban avait atteint sa saturation commerciale et que vous nous informeriez de tout projet à côté du centre de distribution de la Poste. Or, au mois d’août, vous aviez déjà donné un avis favorable à un dossier déposé le 28 juillet. Vous avez menti en plein conseil. Franchement, vous êtes déconcertant ».

Réplique de Serge Roques : « C’était la minute politique d’Orcibal. »

Et de dire à son opposition qu’elle avait voté le 28 janvier 2015 un projet urbain partenarial pour l’équipement de la zone en réseaux desservant le lotissement HLM du chemin de Girou mais aussi pour le développement commercial du secteur. « Le plan initial était d’installer EDF, qui finalement n’a pas voulu venir. Et une fois le permis d’aménager approuvé, on ne pouvait pas revenir en arrière, sous peine d’être mis au tribunal. »