Rieupeyroux : L’intercommunalité a mis en réseau ses compétences

  • Le président communautaire Jean-Eudes Le Meignen (sur la droite) évoque l’évolution de l’intercommunalité.
    Le président communautaire Jean-Eudes Le Meignen (sur la droite) évoque l’évolution de l’intercommunalité.
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Centre Presse / Paulo Dos Santos

Il l’avait mis en exergue lors de sa prise de « pouvoir » de la communauté de communes Aveyron, Bas Ségala, Viaur, en janvier dernier. Il n’a pas changé son discours d’un iota. « Nous avons de nouvelles compétences mais elles sont obligatoires de par la loi NOTRe. Pour le reste, il n’est pas question de se substituer aux communes. Elles savent très bien gérer leurs affaires. »

Jean-Eudes Le Meignen insiste également sur le travail réalisé « en équipe ». « Je ne suis pas seul. Chaque vice-président a ses missions et tout est mis en commun sur la table. »

Dans un premier temps, il a fallu mettre en commun les différents services inhérents aux deux anciennes intercommunalités. « Nous avons commencé par le tourisme avec un office axé sur la promotion et la commercialisation du patrimoine, explique le président. Rieupeyroux et Le Bas Ségala sont déjà adhérents à l’association des Bastides. L’idée est d’impulser pour les autres bourgs. »

Il existe le même cas de figure pour les médiathèques et les bibliothèques. « Avec l’extension du territoire, quatre bibliothèques sont venues se rajouter au réseau intercommunal. Nous devons développer les horaires puisque nous avons la chance de pouvoir compter sur quatre salariés. »

C’est également le cas pour le tissu économique. « La communauté de communes doit aider les entreprises à s’installer sur son territoire. Ici, il y a une qualité de vie, différents services...Il faut susciter des vocations. Mais pas seulement à Rieupeyroux. Il faut tenir compte de l’axe qui relie Villefranche à Baraqueville. C’est pourquoi il est important de développer également La Capelle-Bleys et Solville. Sans pour autant oublier les communes loin de cet axe. »

En ce qui concerne les chiffres, l’une des plus petites intercommunalités de l’Aveyron (5 884 habitants) s’appuie sur un budget de fonctionnement de près de 2M€ alors que la case des investissements est de 1,6M€. Pour les routes, elle injecte 550 000 € (HT), subventionne l’office de tourisme à hauteur de 47 000 € par an et vient de voter 63 000 € (2018) et 64 000 € (2019) d’aide pour la halte-garderie et le relais d’assistantes maternelles dans le cadre de sa compétence en matière de petite enfance.

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