Concours de foies gras et autres saucisses : il a fallu trancher à Villefranche

  • Le regard fixe scrute les produits présentés au concours.
    Le regard fixe scrute les produits présentés au concours.
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GDM

Il y a les moues dubitatives et des sourcils que l’on fronce. Quelques sourires polis fendent les visages de profanes. Et puis, au milieu de la table, « chefs » d’un soir, ceux qui savent et maîtrisent... Vendredi, à la nuit tombée, Institut François-Marty, c’est heure et jour de concours officiel de foies gras et salaisons de l’Aveyron.

Debout, les jurés, des pros de la cuisine et du goût, comme le commun des mortels, écoutent tout ouïe les ultimes consignes du président du concours.

Rodés, les uns et les autres le sont. Il faut dire qu’après treize éditions, le contraire surprendrait. Autour des tables, les équipes tentent de mettre en place une ligne de conduite pas toujours évidente.

Ils expliquent et conseillent. Avant de trancher dans le vif du sujet. Le sérieux l’emportant sur l’essentiel, le résultat ne devra rien devoir au hasard. Cela, une des observatrices le défend mordicus, grimace à l’appui, devant un saucisson pour le moins farineux ne lui inspirant guère confiance.

Du côté des organisateurs de la chambre d’agriculture, on ne plaisante pas non plus. Car le palmarès interférer sur l’image de marque de plusieurs filières du Rouergue : foies gras, saucisse sèche, saucisson sec et jambon tout aussi sec.

Cette année, sur les 61 produits à analyser - en hausse par rapport aux 52 de 2016 - 24 différents foies gras passeront sous les fourches caudines. Mais aussi 16 plis de saucisse, 15 saucissons et 6 tranches de jambon bien épaisses, comme on les aime.

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