Rodez : à la découverte du nouveau restaurant le « Bouchon aveyronnais »

Déjà aux commandes de la pizzeria des Remparts, au 12 boulevard de la République, et du restaurant du Golf à Fontanges, sur la commune d’Onet-le-Château, Pierre-Olivier Murat a tout récemment pris les rênes du bar-restaurant le Parloir, 8 boulevard Laromiguière (en face le tribunal de grande instance), qu’il a rebaptisé le Bouchon aveyronnais.

Le maître des lieux anticipe la question : « On a choisi le nom de bouchon pour deux raisons. Car, tout d’abord, avec mon associé Benjamin Clapier (NDLR, qui est également en affaire avec lui à la pizzeria), nous aimons beaucoup l’esprit du bouchon lyonnais. En l’occurrence, un concept convivial et chaleureux. Mais à la sauce aveyronnaise bien sûr ! ». Et l’intéressé de poursuivre : « Ensuite le bouchon pour le clin d’œil au vin car on propose une belle carte. Dans notre cave, les vins du Languedoc ont une place privilégiée. Ce sont nos coups de cœur ». Avec deux mots d’ordre : « Des produits accessibles financièrement et qu’on ne trouve pas ailleurs. Il faut savoir se démarquer ».

Quand il a racheté le Parloir, le président de la SASP du Rodez Aveyron football - certains disent qu’il a autant le vent en poupe que son équipe ! - n’a pas voulu que le bar-restaurant soit fermé trop longtemps mais il a toutefois pris le temps de refaire la décoration. Un sujet très sensible pour Pierre-Olivier Murat : « Le cœur du projet est la grande table des copains. Une table qui pèse 350 kilos et qui peut accueillir une douzaine de personnes. En hêtre, elle a été taillée dans un seul bloc et je l’ai confiée à l’artisan et magicien de Lioujas Jean-Marie Lacombe pour la touche finale ». Mais ce plateau de l’amitié n’est pas la seule nouveauté de cet établissement. Les habitués ne reconnaîtront ainsi pas la décoration, les volumes, les tables, les chaises...

Pour les verres, c’est bon. Et les assiettes alors ? Neuf personnes sont là pour servir et régaler les 66 clients potentiels avec, en première ligne, les plats en cocotte. « A base de veau du Ségala et de bœuf d’Aubrac », se réjouit Pierre-Olivier Murat, tout en se tournant vers ce qu’il appelle « le bijou de la maison » : la cave à maturer la viande. Le propriétaire y a déposé « de la viande aubrac bien sûr » mais aussi de la limousine venue de Corrèze.