L’an prochain, place au nouveau format

À chaud, juste après la remise des prix, quel bilan tirez-vous de cette 24e édition ?

Le tournoi est homogène, c’est pour cela qu’on a eu de belles parties. Le niveau de jeu est relevé, il n’y a qu’à voir le palmarès des joueurs qui participent. En finale, ils avaient cinq ou six Future gagnés chacun par exemple.

En plus, les joueurs sont sympathiques. Au niveau organisation, on a 25 ans de recul, tout est rodé. Il n’y a pas eu de couac, c’est nickel. Aucun problème à déplorer.

Le classement et la dotation du tournoi en 25 000$ plus hébergement ne changeront-ils pas l’an prochain ?

La dotation non. Mais ce qui est à noter, c’est que dans l’avenir, les tournois Future vont évoluer. C’était le dernier sous cette forme. L’an prochain, on joue sur une semaine (soit sept jours au lieu de huit, NDLR). Le tableau de qualification est de 24 joueurs sur un seul jour (contre 32 sur deux actuellement). On change de format pour raccourcir les parties en qualification avec deux sets plus un éventuel super-tie-break. Et on ne distribue plus de points ATP, mais des points ITF. L’objectif est d’intégrer plus facilement les jeunes. On gardera d’ailleurs dans le tableau final cinq places pour des joueurs classés dans le top 100 ITF juniors.

Pour la renommée et l’attractivité du tournoi de Rodez, ces modifications portées par la fédération internationale modifieront-elles la situation ?

Ça ne change rien. Un Future ce n’est pas le tournoi des "has been". C’est un tournoi pour les plus jeunes. En Future, ce qu’on souhaite, c’est qu’on ait un Goffin (David, le Belge actuel 12e mondial, NDLR) qui accroche sérieusement Federer. C’est ce que l’on a. Et on en est très content.