Condom-d'Aubrac. Les grands espaces de l’Aubrac ont comme un air de western

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Publié le
Olivier Courtil

Né au ranch

L’équitation western était à l’origine une équitation de travail dans les ranchs en Amérique, à la suite de l’arrivée sur le continent des chevaux, au XVIe siècle, emmenés par les conquistadors. Son essor en a fait une équitation de loisirs et de compétition. Côté compétition, le western comprend pléthore d’épreuves dont les plus connus sont le rodéo, le gymkhana pour l’agilité ou encore le reining pour le dressage.

Né dans le ranch, le but premier du western, celui du cow-boy (fermier dans la langue de Molière) est bien de se charger du bétail. D’ailleurs, Mylène Rocher a pour ambition – aussi – de constituer un troupeau de bovins pour allier plaisir de la nature et respect de la tradition. Avec pour projet d’allier approche du western et cheptel d’aubracs, qui sait ? Elle sera alors, à son tour, une pionnière ! Au contact des chevaux et des grands espaces, Mylène a trouvé sa quête d’authenticité qu’elle propose de partager notamment dans son ranch ou lors de randonnées. Trois jours de cheval pour rallier en toute quiétude et en douceur Condom-d’Aubrac à Saint-Chély-d’Aubrac, cela donne une autre idée du (bon) temps, non ?

Douceur et liberté. Tels sont les deux noms qui résument la pratique de l’équitation dite western. Du moins, il en est ainsi au hameau de Salgues, sur la commune de Condom-d’Aubrac où Mylène Rocher a ouvert son centre d’équitation western dit "Roc’Aubrac". Plus précisément à Salgues-Haut, à la sortie du village, en montant sur Aubrac. À quelques encablures du domicile des parents, et du sien aujourd’hui, à Salgues-Bas. Inutile d’aller au bout du monde pour trouver son bonheur. Mylène a trouvé le sien très proche et très vite. Haut (comme Salgues) comme trois pommes, âgée de cinq ans, Mylène montait à cheval et savait déjà que le cheval serait sa vocation. Une passion qui ne l’a jamais quittée. Seul un accident la dirigera vers cette pratique équestre qui lui sied à merveille. Et Mylène est solide comme un roc. Elle sait ce qu’elle veut, en vraie cow-girl !

Cours pour tout niveau

Quarter horse, appalousa, paint horse s’épanouissent dans son pré et dans sa forêt, en liberté. Des races américaines qui ne sont pas du tout dépaysées, profitant de l’air de l’Aubrac. "Le but est que les chevaux gardent leur instinct", explique Mylène. Et comme dit le proverbe : "Chassez le naturel, il revient au galop".

Mylène s’attelle à débourrer des chevaux, souvent difficiles, laissés par leurs propriétaires. Elle propose des cours sur poney et cheval, pour tout âge et tout niveau grâce à sa formation effectuée à l’académie professionnelle d’équitation de Lyon et surtout son expérience acquise auprès de Pierre Maupas.

Ce dernier lui a enseigné sa méthode et son approche du cheval dans son centre d’équitation western de Puech Maynade, à Onet-le-Château.

De son ranch sur l’Aubrac, elle propose des balades, cultivant l’équitation comme un art de vivre. Tout en douceur. "Le Western est une équitation plus douce, avec de la finesse. Il n’y a jamais de chute, c’est être en harmonie avec son cheval". Sa passion, gage d’investissement, et son travail sont récompensés. Roc’Aubrac affiche complet depuis son ouverture. Il faut dire que Mylène ne compte pas les heures, montant tous les jours à cheval, toujours aux petits soins de la plus conquête de l’Homme, et ici de la Femme. "Je les soigne par homéopathie sauf cas d’urgence quand c’est nécessaire". De la médecine douce donc, à l’image de sa façon d’être et de ce qu’elle transmet. Ici, les chevaux comme les êtres humains, sont en liberté pour être sains dans leurs têtes. Car l’animal est fragile. D’où la présence quotidienne, sept jours sur sept, de Mylène au ranch.

Pensions et compétition l’an prochain

Forte comme un… roc (d’Aubrac), Mylène s’apprête à développer des pensions et envisage d’organiser des concours l’an prochain. Des animations trottent dans sa tête avec forcément des concerts et danses country à venir. Histoire, là aussi, de casser les idées reçues. La country n’est pas propre à l’Amérique mais liée aussi aux migrants venus d’Europe amenant mandoline, guitare, banjo et violon. Parenthèse musicale refermée.

Enfin, Mylène, chapeau sur la tête et éperons à ses bottes, passe son examen pour devenir juge à l’échelle nationale. Au moins, on sera certain que, là, justice sera rendue ! Et cela n’a rien d’une idée reçue.

Contact au 06 81 92 85 96.

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