Salles-Courbatiès : l'auteur présumé du coup de feu mis en examen

  • L'auteur présumé comparaîtra le 13 février devant le tribunal correctionnel de Rodez.
    L'auteur présumé comparaîtra le 13 février devant le tribunal correctionnel de Rodez. Illustration CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

C'est bien un acte intentionnel qui est l'origine du coup de carabine qui a blessé un homme de 38 ans, vendredi 28 décembre à Salles-Courbatiès. L'auteur du coup de feu a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. 

Ce dimanche après-midi, au terme de 36 heures de garde à vue, un homme d’une cinquantaine d’années a été mis en examen pour violences volontaires avec arme et placé sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi pour avoir tiré une balle de 22 LR avec une carabine sur celui qui partageait son domicile, vendredi soir 28 décembre, à Claunhac, près de Salles-Courbatiès, comme nous le relations sur le site dès samedi.

La victime, âgée de 38 ans, a été sérieusement blessée à l’épaule. Mais elle n’a pas souhaité porter plainte, assurant que l’acte n’était pas volontaire.  Il faut dire que les deux hommes  résidaient ensemble depuis plusieurs jours : l’auteur présumé du coup de feu avait accueilli celui qui allait devenir sa victime dans une rue de Capdenac où il était SDF.

Marginalisés

Il voulait lui donner un chien mais préférait s’assurer qu’il saurait bien s’en occuper. Durant ce «stage», à Claunhac, les deux hommes, marginalisés et en grande difficulté, se sont régulièrement adonné à la boisson. Et vendredi soir, leur ivresse a pris une autre tournure : insultes, menaces, perte de contrôle du propriétaire des lieux qui s’empare d’une carabine et fait feu. Le contexte explique l’intentionnalité de l’acte.

 Il a donc fallu aux enquêteurs de la gendarmerie et au vice-procureur de la république, Chérif Chabbi, de la patience et de l’opiniâtreté pour établir la vérité dans cette affaire avant de prendre les décisions qui s’imposaient.
L’auteur présumé est convoqué le 13 février devant le tribunal correctionnel et, d’ici son jugement, a l’obligation de se soigner et de ne pas entrer en contact avec sa victime. 
 

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