A Rodez, les agents des finances publiques appellent à la grève ce jeudi contre la fin annoncée des services publics

  • Les agents alertaient déjà en janvier dernier sur leur situation jugée "préoccupante".
    Les agents alertaient déjà en janvier dernier sur leur situation jugée "préoccupante". Archives CPA
Publié le , mis à jour
S.O.

A l'appel de l'intersyndicale Solidaires, CGT et FO, la direction générale des finances publiques est en grève jeudi 14 mars. Les agents protestent contre le projet de loi de la transformation des services publics qui se traduira par des dizaines de suppression de postes annoncées  en Aveyron (et au niveau national).  

 La DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) appelle à une grève ce jeudi 14 mars, à 10 heures, place d'Armes. Cet appel  a lieu dans le cadre de la réforme de Cap 2022 et du projet de loi de la transformation des services publics.  

Pour Jean-Claude Vernières, représentant syndical de Solidaires 12, il entraînera surtout une "profonde restructuration touchant l'ensemble des structures de ce service public"  et donc  les  missions des agents. Ces derniers manifesteront ce jeudi, à 10 heures, devant la DGFIP,  Place d'Armes à Rodez à l'appel de l'intersyndicale (Solidaires, CGT, FO), "compte tenu de l’extrême gravité de la situation", explique Jean-Claude Vernières, secrétaire départemental, de Solidaires 12, Finances publiques. 

En janvier dernier,  le syndicat Solidaires 12 "finances publiques" attirait déjà l'attention sur "la disparition annoncée de ses services dans le département. Ces interrogations sont à nouveau d’actualité suite à la suppression annoncée de 11 postes pour l’année à venir (sur un volume total de 400 actuellement) dans les services de la direction départementale des finances publiques. "Mais avec avec Cap 2022,  annoncé par Bercy et le projet de loi, ce sera bien pire. Nous pensons que nous allons perdre de 40 à 60 emplois, sur trois ans, en Aveyron. Sans compter que toutes les trésoseries risquent de disparaître", confirme Jean-Claude Vernières. 

En plus de la suppression des emplois, c’est donc le service rendu à la population qui est mis en avant par Solidaires. «Nous avons de moins en moins de maillage du territoire, de moins en moins de services publics et pourtant, l’État ne fait pas d’économie budgétaire sur la masse salariale. Nous sommes dans un système incohérent», souligne le syndicaliste. Tout cela, sans compter "l'attaque en règle contre le statut des agents. Il y aura de plus en plus de contractuels, comme à France Télécom et une mobilité subie". 

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