Rignac. Bienvenue sur le plateau d’Aubrac avec André Valadier

  • André Valadier a remercié et félicité le public d’être venu en aussi grand nombre.
    André Valadier a remercié et félicité le public d’être venu en aussi grand nombre.
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CORRESPONDANT

Parfois frileux pour assister à des conférences sur des thèmes qui sont pourtant d’actualité, les Aveyronnais savent se mobiliser lorsque l’association Rencontres citoyennes aborde des sujets sur la gastronomie ou le patrimoine. "Touche pas à mon Aubrac" aurait pu être le résumé de cette conférence animée à l’espace André-Jarlan par André Valadier, le président du Parc naturel régional de l’Aubrac de 2 282 km2 répartis sur soixante-quatre communes des trois départements de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère qui a été créé par décret le 23 mai 2018.

Un plateau qui rayonne

Avec quelques diapos, mais surtout avec des commentaires très appropriés où chaque mot était à sa place et avait une signification adéquate, cet ancien éleveur a fait (re)découvrir aux quelques cent vingt personnes présentes le charme de l’Aubrac, la qualité des femmes et des hommes qui vivent sur ce territoire devenu terroir, la race bovine Aubrac qui paît sur une herbe de qualité, le panier d’Aubrac, le fromage de Laguiole, la coopérative Jeune Montagne et son aligot commercialisé sur le territoire national, le célèbre couteau de Laguiole, les fêtes de la transhumance, Le Suquet’hôtel restaurant Bras. Il a pris soin de ne pas faire confondre tradition et inertie pour expliquer le rayonnement de ce plateau sur le département grâce aux touristes qui sont devenus consommateurs et qui ont fait la publicité autour d’eux : "Le patrimoine qui évolue est source de développement… la tradition sans modernité est stérile… la modernité sans tradition est aveugle" a poursuivi cet ancien buronnier qui se dit "fier comme un aligot, triste comme une purée".

Devoir d’écologie

Lors des questions qui lui ont été posées en fin de conférence, André Valadier a vanté l’Histoire de ce plateau, vaste château d’eau entre la Truyère au nord et le Lot au sud, avec sa culture identitaire, son économie spécifique. Et son côté bio : " L’Aubrac, qui a refusé les éoliennes fera son devoir d’écologie car la sauvegarde de la biodiversité passera par les éleveurs" a conclu l’intervenant qui a effectué un inlassable travail pour développer sa terre.

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