Villefranche-de-Rouergue. Des programmes pour la ville

Abonnés
  • Claude Calmettes.
    Claude Calmettes.
Publié le
Correspondant

Dès son arrivée à Villefranche, Claude Calmettes a eu l’oreille de Robert Fabre, l’emblématique maire de la commune. "Et n’allez pas croire, comme j’ai pu l’entendre, que ce que je faisais tenait de l’emploi fictif". L’occasion est trop belle pour lui de mettre les pendules à l’heure en rappelant la multiplicité de programmes, et donc d’aides, qui sont arrivés jusque dans la petite sous-préfecture des bords de l’Aveyron. Il y a eu ce premier programme de Zac autour du Tricot lancée dès 1967 qui valu à Villefranche un rôle pilote en matière d’urbanisme et de création d’un nouveau quartier. Puis en 1973, un plan spécifique d’occupation des sols pour le centre-ville. En 1981, le cabinet Calmettes fut aux commandes de la toute première Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah), suivie en 1983 du Programme d’intérêt général (PIG) accentuant "les aides à la pierre". De 1984 à 1987, juste dans la foulée, Habitat et vie sociale (HVS) apporta une impulsion nouvelle aux HLM et au quartier du Tricot. Avant la seconde Opah et le Programme social thématique intervenant dès 1992. Enfin, toujours sous la gouvernance de Jean Rigal, l’Opah de la communauté de communes boucla la boucle programmatique de Claude Calmettes, avant que la municipalité suivante dirigée par Serge Roques ne le remercie séance tenante aux tout débuts des années 2000.

Mais au-delà des programmes, le point marquant, et essentiel, des travaux de Claude Calmettes sur la bastide de Villefranche remonte à 1979 avec cette étude générale dont les bases pourraient servir de fondations à bien des projets.

Voire à une réhabilitation actuelle donnant le sentiment de se chercher désespérément. Des idées pour ouvrir le futur de la bastide, il en a couvert des pages, tout en débouchant sur des programmes concrets de réhabilitation dont les effets sont encore et toujours visibles. Même s’il sait combien lourdeur administrative et pression politique s’allient trop souvent pour enclencher la marche arrière. Il l’a d’ailleurs appris à ses dépens.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?