Sylvie Ayot, Millavoise certes de cœur, mais fondamenTalement aveyronnaise !

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  • Responsable de la rentabilité des projets digitaux monde chez Renault, marque au losange qu’elle a intégrée en 1996, basée au Plessis-Robinson, après quatre années passées en Slovénie comme directrice financière, Sylvie Ayot a eu, tout récemment, l’occasion de sillonner les rues de la capitale au volant du dernier modèle : la Clio 5 Valencia. Responsable de la rentabilité des projets digitaux monde chez Renault, marque au losange qu’elle a intégrée en 1996, basée au Plessis-Robinson, après quatre années passées en Slovénie comme directrice financière, Sylvie Ayot a eu, tout récemment, l’occasion de sillonner les rues de la capitale au volant du dernier modèle : la Clio 5 Valencia.
    Responsable de la rentabilité des projets digitaux monde chez Renault, marque au losange qu’elle a intégrée en 1996, basée au Plessis-Robinson, après quatre années passées en Slovénie comme directrice financière, Sylvie Ayot a eu, tout récemment, l’occasion de sillonner les rues de la capitale au volant du dernier modèle : la Clio 5 Valencia. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Née à Millau en 1966, mais avec des racines fortes dans ce village de la vallée de la Sorgue, dont son père Gérard est maire depuis 2008, cette jeune quinqua est aujourd’hui responsable de la rentabilité des projets digitaux monde chez Renault, marque au losange intégrée en 1996 et où elle a été, par exemple, directrice financière basée en Slovénie pendant quatre années.

Sylvie Ayot est née à Millau, en avril 1966 (le dimanche de Pâques), elle a grandi dans la sous-préfecture aveyronnaise, mais tous les week-ends, toutes les vacances (grandes et petites), c’est à Fondamente qu’elle posait ses jouets ou bien ses manuels scolaires. Ce village d’un peu plus de 300 âmes, situé dans la vallée de la Sorgue, est celui qui a vu naître sa grand-mère paternelle et dont son père Gérard est maire depuis 2008. C’est d’ailleurs là que les Ayot possède leur maison de famille, plus précisément le Moulin d’olivier, alimenté par la Foussette, entre Fondamente et Saint-Beaulize, un vieux moulin acheté au début des années 70 et qui était abandonné depuis un demi-siècle. C’est là qu’est sorti de terre aussi un autre projet familial, dont la construction a pris quatre années : Les Castels de Sorgue. Tout premier meublé cinq étoiles du département (qui a soufflé ses dix bougies l’automne dernier), il est né, selon les propres termes de Sylvie Ayot, "d’un élan météorologique" :

"Le moulin étant à l’ombre, mes parents voulaient un terrain avec une maison au soleil". Depuis une décennie, elle fait surtout le bonheur des clients qui la louent (sa capacité totale est d’une quinzaine de personnes).

Très attachée à ce patrimoine à Fondamente et à sa ville natale, elle a toutefois pris ses quartiers à la capitale, et plus précisément à Versailles où elle habite. "J’ai certes du veau d’Aveyron dans le congélateur, je rentre le plus souvent possible car on est très famille et mes parents adorent organiser de grandes tablées", reconnaît-elle volontiers, avant d’admettre : "Je me sens bien à Paris, j’aime la vie parisienne, j’ai beaucoup d’amis. Je me suis créé un univers". Tout a toutefois commencé à Millau où, après une scolarité classique et un bac D en poche, elle a rejoint la faculté d’économie de Montpellier. "Tout n’était pas clair dans ma tête mais je savais que je voulais faire du management, du commerce, ou me plonger dans la finance", se souvient-elle. Elle a ensuite choisi l’université Paris-Dauphine, avant d’intégrer Price Waterhouse, un cabinet d’audit américain basé à Paris, où elle a passé cinq ans. Elle n’a pas oublié "cet accélérateur de carrière" : "L’environnement me plaisait beaucoup, car j’aime le travail en missions, avec des challenges à relever". Elle y a fait son temps, s’accordant alors "un break, pour me remettre à l’anglais" avec huit mois passés en Californie. De retour en France, elle a été recrutée par Renault, en 1996, pour s’occuper de projets stratégiques dans différents domaines. Après avoir longtemps travaillé dans les bureaux historiques de Boulogne, après dix-huit mois à Madrid et quatre ans comme directrice financière pour l’ex-Yougoslavie (Slovénie, Serbie, Croatie), basée à Ljubjana, elle est désormais responsable de la rentabilité des projets digitaux monde pour la marque, installée au Plessis-Robinson.

Sylvie Ayot n’a donc pas coupé le cordon avec l’Aveyron, rentrant toutes les semaines. Pour voir sa famille en premier lieu mais également pour ses mandats politiques. Élue à la mairie de Millau depuis 2014, elle est aussi devenue conseillère départementale de Millau II (avec Jean-François Galliard) un an plus tard. Sans oublier son mandat de présidente de Micropolis, qui soufflera ses 20 bougies en 2020. Ambassadrice à plus d’un titre !

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