Didier Désert, ambassadeur d'Auvergne mais aussi du veau d’Aveyron et du Ségala

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  • Né à Bordeaux, Didier Désert est un ambassadeur passionné des richesses de l’Auvergne et du Rouergue. 	Rui Dos Santos Né à Bordeaux, Didier Désert est un ambassadeur passionné des richesses de l’Auvergne et du Rouergue. 	Rui Dos Santos
    Né à Bordeaux, Didier Désert est un ambassadeur passionné des richesses de l’Auvergne et du Rouergue. Rui Dos Santos Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Patron d’un restaurant dans le 3e arrondissement de Paris, il est à l’origine de la valorisation, en juin dernier, de la production de l’Irva dans la capitale, lors du "mois gourmand".

Le "mois gourmand" est devenu l’événement culinaire à ne pas manquer dans la capitale. Depuis dix ans, les RestoPARTNER’S sont des restaurateurs indépendants réunis par la même passion : l’amour d’une cuisine de qualité accessible à tous pour faire le bonheur de leurs clients. Ils cuisinent pour faire découvrir ou redécouvrir des produits français qu’ils ont sélectionnés avec soin. Après un séjour en Aveyron courant mai, ils ont mis en scène, du 1er au 30 juin, un produit d’excellence sélectionné avec soin. Après l’asperge, la noix Saint-Jacques, la truffe ou encore le lapin, c’est le veau d’Aveyron et du Ségala qui a été conjugué dans les assiettes : picatta de veau au citron, risotto à la provençale ; mignon de veau du Ségala, fenouil et artichaut braisé, jus court au romarin ; tartare de veau fermier label rouge du Ségala iodé aux œufs de saumon et avruga…

Accueillis dans le département par Pierre Cabrit et Agnès Mallet de Chauny, respectivement, président et directrice de l’Interprofession régionale du veau d’Aveyron et du Ségala, ces restaurateurs ont été convaincus par Didier Désert. Patron de l’Ambassade d’Auvergne dans le 3e arrondissement de Paris (près du centre Pompidou) depuis 2015, il a poussé pour le veau d’Aveyron car "on le met sur la table et on ne fait rien !". "Je suis vraiment très content car mes collègues ont plongé, sourit l’intéressé. Je travaille ce produit depuis un certain temps car il est aussi goûteux que fondant. Pour les clients du “mois gourmand” à la capitale, la vie est (encore) plus belle pendant ces quatre semaines". Il ajoute volontiers : "Et pour nous aussi car on peut témoigner de la chance qu’on a d’œuvrer avec ces passionnés. Derrière ce label, il y a du travail, de la rigueur, qui nous permettent de sortir de l’ordinaire". Né à Bordeaux, en 1963, Didier Désert est "un barjot de vin depuis toujours", tandis que la cuisine est devenue "une passion envahissante à l’âge de 40 ans". Avec un ticket moyen à 55 € et 25 000 à 30 000 couverts par an, l’Ambassade d’Auvergne emploie douze personnes.

Le marcillac en première ligne

La cuisine et le vin ne sont pas les deux seules passions de Didier Désert. Il y a également l’écriture. Après un magnifique livret illustré sur son restaurant, il s’est attaqué à son premier ouvrage, dont la sortie est programmée le 28 septembre 2019 aux éditions de La Flandonnière, basées dans le Puy de Dôme. Il s’est ainsi penché sur les vins d’Auvergne et du Massif Central à travers vingt portraits. Et force est de reconnaître que l’Aveyron y figure en bonne place avec un coup de projecteur sur quatre producteurs de marcillac, dont deux qui œuvrent sur les 200 hectares de l’appellation d’origine protégée : Philippe Teulier au Gaec du Cros à Goutrens, Philippe Angles avec le Mioula à Salles-la-Source, ainsi que les frères Patrick et Joël Rols à Conques. « Le terroir m’intéresse par ses richesses et les hommes en font partie. J’ai pris plaisir à les rencontrer pour parler d’eux », se réjouit Didier Désert.
 

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