Bryan Tardieu fait entrer le parkour sur le tapis de gym

  • Bryan Tardieu a découvert le parkour il y a sept ans. Il a tout appris tout seul.
    Bryan Tardieu a découvert le parkour il y a sept ans. Il a tout appris tout seul. l. c.
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    Bryan Tardieu fait entrer le parkour sur le tapis de gym
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JDM

Au sein du Som Hirondelle, il ouvre cette discipline urbaine émergente.

Les plus de vingt ans ont peut-être encore les Yamakasi en tête, comme une référence du parkour. Dans l’espace urbain, qu’ils utilisent comme aire de jeu, les "traceurs" adeptes de parkour se déplacent aussi rapidement que délicatement. En franchissant des obstacles naturels et le mobilier urbain sans avoir l’air de les toucher, ils empruntent leurs techniques à la gymnastique voire à certains arts martiaux. Arrivé en France dans les années 1990, discipline urbaine par excellence, le parkour émerge depuis quelques années. Des clubs fleurissent un peu partout.

En Aveyron, c’est donc Millau qui ouvre la voie en lançant, dès cette rentrée du Som Hirondelle, une section parkour. "Cela fait suite à une demande de certains licenciés, notamment les adolescents, explique le président du club, Olivier Panis. Ils ne connaissent pas forcément le parkour, et appellent plutôt ça du “freestyle”."

Adepte depuis sept ans, Bryan Tardieu s’est trouvé sur la route du Som Hirondelle au bon moment.

Âgé de 22 ans et originaire du Pas-de-Calais, ce dernier est installé à Millau depuis cinq ans. En intégrant le club de gymnastique sous forme de contrat aidé de 20 heures par semaine, Bryan Tardieu va proposer une initiation au parkour dès cette rentrée aux licenciés du Som. "Nous espérons pouvoir constituer un groupe de dix ou douze jeunes, dans un premier temps, pour occuper un créneau d’entraînement par semaine, explique l’intéressé. Sachant que nous conseillons de débuter vers 10 ans."

Si les premiers entraînements et l’apprentissage des techniques se feront en intérieur, Bryan Tardieu espère pouvoir organiser des stages en extérieur dans l’année. "C’est la base du parkour", reprend le passionné qui espère emmener dans son giron quelques curieux parmi les 250 licenciés du Som Hirondelle.

Cette expérience servira également le jeune homme dans l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CFQ). Déjà détenteur d’un diplôme d’encadrant, Bryan Tardieu pourra faire valoir son année millavoise comme un tremplin. Ici, si des adeptes de parkour se révèlent, ou ailleurs.

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