Villefranche-de-Rouergue. Le diagnostic du territoire intercommunal

  • Françoise Mandrou-Taoubi vice président de la communauté de communes, en charge de l’urbanisme, a introduit la réunion.
    Françoise Mandrou-Taoubi vice président de la communauté de communes, en charge de l’urbanisme, a introduit la réunion.
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GDM

La première phase du futur plan local d’urbanisme intercommunal a été présentée lors d’une réunion publique. Le long travail va se poursuivre.

Un diagnostic est un état des lieux à un instant “T”. Celui mené par plusieurs cabinets d’étude sur le territoire de la Communauté de communes, dans le cadre de l’élaboration du futur Plan local d’urbanisme intercommunal (Plui), ne pouvait révéler de grandes surprises.

Toutefois, quelques éléments mis à jour pourront peser dans la réflexion des élus, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, car le travail ne sera pas fini au moment du renouvellement des conseils municipaux, de mars prochain. Ce document d’urbanisme ne devrait pas être approuvé avant l’été 2 022, sa mise à l’enquête publique étant prévue pour la mi 2 021.

Alors qu’apprend-on de nouveau dans ce diagnostic ? Que depuis 1999, le territoire a gagné 1 700 habitants, mais ses trois grands pôles que sont Villefranche, Villeneuve et la Fouillade en ont perdu 200. Et surtout qu’il est recensé 2 060 logements vacants, dont 60 % sur Villefranche. La problématique de la bastide de Villefranche ressort. Aussi, les techniciens mettent-ils en garde les élus sur les politiques à mener en matière d’habitat. "En 8 ans, il y a eu 800 constructions supplémentaires pour 800 habitants de plus." Un logement pour un habitant. À méditer. Une réalité qui est celle d’un territoire de propriétaires.

Lors de la présentation de ce diagnostic, mardi soir, à la salle des fêtes de La Madeleine, (la réunion était ouverte à tout le monde), un élu, Didier Pouzoulet-Ligue, l’a fait bien fait remarquer.

D’autres intervenants ont insisté sur la méthode retenue pour élaborer ce Plui, demandant, à l’instar de François Janodet, coprésident des "Irréductibles du Villefranchois", que les citoyens y soient activement associés.

Mais la démarche est bien balisée. Après le diagnostic doit être établi le Projet d’aménagement et de développement durable (Padd). "C’est le cœur du Plui, le projet politique", ont insisté les techniciens. Le Plui doit aussi prendre en compte d’autres documents, tels les plans de prévention des risques (inondations par exemple), les zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znief), Natura.

Il doit également être compatible avec le Schéma de cohérence territoriale (Scot), établi à l’échelle territoriale supérieure.

Enfin, il est contraint par de récentes lois : Alur, Grenelle de l’environnement, qui ont un dénominateur commun : celui de préserver les espaces naturels et agricoles et de densifier l’habitat en évitant le mitage.

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