Florentin-la-Capelle. Les adhérents des Genêts d’Or en balade

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  • Le groupe de participants devant le musée de la Mine, à Aubin.
    Le groupe de participants devant le musée de la Mine, à Aubin.
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CORRESPONDANT

La sortie d’automne organisée par le club des Genêts d’Or s’est déroulée mercredi 18 septembre. L’autocar Teyssèdre qui a pris en charge le groupe de participants s’est dirigé vers Aubin pour une visite du Musée de la Mine Lucien-Mazars. La guide de cet établissement, dans sa conférence, a présenté l’histoire des mines du bassin decazevillois qui a débuté vers 1825. Elle a également décrit les conditions de travail extrêmement difficiles pour ces mineurs de fond, victimes la plupart du temps de la silicose. L’espérance de vie était donc à cette époque très courte pour ces travailleurs de l’ombre. L’autre grand risque était le grisou, gaz qui a causé maintes catastrophes. Les femmes y travaillaient, y compris les enfants dès l’âge de 7 à 8 ans qui devaient pousser de lourds wagons de charbon. Les ouvriers malheureux et révoltés ont organisé des temps de grève empreints de violence, l’armée ayant été appelée. La grève de 1869 inspirera à Zola son œuvre remarquable "Germinal" et à Victor Hugo son poème "Aubin" qui décrit parfaitement la situation. Au fil du temps, les conditions de travail se sont un peu améliorées et il n’a plus été autorisé aux jeunes enfants d’y travailler. La mine a officiellement fermé ses portes en 2001.

Le groupe a pu visiter ensuite une exposition de lampes de mineurs. L’une des plus anciennes : la lampe rave dont l’éclairage rendu était faible.

Les participants ont observé une simulation de coup de grisou et ont pu visionner une vidéo de travail de la mine dans les années 1950.

C’est à Almont-les-Junies que le groupe a déjeuné où un menu pantagruélique les attendait.

Ensuite, direction Saint-Santin, village siamois depuis 1870, situé à cheval dans les départements du Cantal et de l’Aveyron. Il y a donc Saint-Santin de Maurs et Saint-Santin de l’Aveyron où la limite entre les deux est matérialisés par des pavés. Tout est en double dans ce village : église, mairie, salle des fêtes, cimetière, code postal, indicatif téléphonique. La race des vaches est Salers côté Cantal et Aubrac côté Aveyron. Quant au monument aux morts, il est situé sur la limite. Autrefois, beaucoup de tension régnait entre les deux parties de ce village mais les guerres ont rapproché les habitants.

La guide a raconté l’histoire d’amour de Marie-Pierre, institutrice côté Cantal et Pierre-Marie, postier côté Aveyron qui se sont mariés après la Seconde Guerre mondiale et qui eurent beaucoup d’enfants… Deux petits musées leur sont consacrés que le groupe a pu visiter. Les participants étaient de retour à Florentin en fin de soirée, très satisfaits de cette belle et riche journée. Le club organisera son repas de fin d’année samedi 19 octobre, à la salle des fêtes de Florentin, les inscriptions devront être prises avant le 12 octobre.

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