Decazeville : Saype s’offre la Découverte comme nouveau terrain d’expression

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  • Saype, un artiste grandeur nature.
    Saype, un artiste grandeur nature. Reproduction Centre Presse -
  • Saype s’offre la Découverte comme nouveau terrain d’expression
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Joel Born

Pionnier dans le domaine de la peinture sur herbe, Saype réalise de gigantesques fresques éphémères. Dans le cadre du coup d’envoi de la troisième session du festival Mur Murs, à Decazeville, ce jeune artiste de notoriété mondiale va peindre l’ancien site minier de la Découverte. Tout simplement géant !
 

C’est un événement artistique qui fera date dans l’histoire de l’ancienne cité minière et sidérurgique. Véritable "artiste grandeur nature", comme l’ont surnommé certains confrères, maître du land art et des fresques monumentales en pleine nature (voire en zone urbaine), Saype va s’offrir le site grandiose de la Découverte comme nouveau terrain de jeu, d’expression artistique. Invité par Decazeville Communauté, pour donner le coup d’envoi de la troisième session (d’automne) du festival de street art Mur Murs, Saype va peindre les contours du cratère de la Découverte, du 7 au 15 octobre. Tout simplement géant ! Ou comment l’ancien site minier va changer de mine. Et prendre forcément bonne mine…

Parmi les 30 jeunes artistes les plus influents au monde

Originaire de Belfort ce jeune artiste de 30 ans vit et travaille aujourd’hui, à Bulle, en Suisse. Autodidacte, Guillaume Legros, alias Saype, a débuté la peinture dès l’âge de 14 ans, par le biais du graffiti. Rapidement, il partage son travail artistique entre la rue et l’atelier, ce qui lui vaut d’exposer ses premières œuvres en galerie à 16 ans. "Passionné par la philosophie et les questions dites existentielles, sa peinture explore le plus souvent des problématiques qui gravitent autour de l’être humain", peut-on lire sur sa biographie.

Depuis 2013, Saype réalise de gigantesques fresques éphémères, à même le sol de paysages naturels, mais également parfois urbains, avec de la peinture 100 % biodégradable de sa propre fabrication. 2016 fut, pour lui, l’année de la consécration avec la réalisation de la plus grande œuvre au monde, biodégradable sur herbe, dans les Alpes suisses. Une œuvre de 10 000 m2. Imaginez donc un peu ! Mais depuis il a fait encore mieux, encore plus grand, encore plus beau. Connu dans de nombreux pays, Saype a été sélectionné, en début d’année 2019, par le célèbre magazine américain Forbes parmi les trente personnalités de moins de 30 ans les plus influentes au monde dans le domaine de l’art et de la culture. En cette année 2019, l’artiste a également lancé son projet mondial Beyond Walls (au-delà des murs) Project. Ce projet artistique à valeurs sociales et humaines, parti du Champ de Mars, à Paris, en juin dernier, est déjà passé par l’Andorre et Genève, en attendant Berlin. Il consiste à réaliser une immense chaîne humaine – "des mains entrelacées, qui se tendent, se serrent et s’unissent dans un effort commun par-delà tous ces murs qui séparent les humains et les enferment dans un espace mental ou géographique" –, qui reliera une vingtaine de villes, à travers le monde en trois ans. C’est dire la chance qu’ont les Decazevillois d’accueillir un tel artiste sur les versants de la Découverte.

Les artistes de Mur Murs font encore le(s) mur(s)

Après Saype, le festival Mur Murs continuera à faire le mur, ou plutôt les murs, du 26 octobre au 4 novembre, sur la zone du Centre. Aux côtés du parrain du festival Jo Di Bona, et de sa compagne Amélie, directrice artistique, une partie des artistes des deux premières sessions (Alber, Astro, Hopare, Kouka, KinMx, Iljin, MTO, Romain Froquet, Vinie Graffiti) associés à un petit nouveau en la personne de Zenoy, vont s’emparer des murs mobiles imaginés et financés par l’entreprise Ondulia, de Lilian Cantos.

Une fois peints par les street artistes, ces douze murs gigantesques en béton, chacun de six mètres de long sur 3,40 m de haut, seront visibles sur la zone du Centre jusqu’en juin 2020.

Après une première édition printanière pleinement réussie, l’ancienne cité minière s’apprête à reprendre de belles couleurs. Celles de l’automne. En espérant simplement que le soleil ne fera pas trop grise mine.

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