Villefranche-de-Rouergue. La désertification médicale sujette à questions

  • La maison de santé des allées Aristide Briand est en recherche de médecins supplémentaires
    La maison de santé des allées Aristide Briand est en recherche de médecins supplémentaires
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GDM

Une Villefranchoise interroge le docteur Calmels. Réponses du praticien.

Dans un courrier qu’elle nous a adressé, une Villefranchoise, Françoise Simian, a souhaité rendre publiques des questions qui la préoccupent. Elles portent sur l’égalité de l’accès aux soins, plus particulièrement aux consultations médicales. Ceci, dans un contexte tendu, après le décès, début septembre 2 018, du docteur Combres. En cela, elle interpelle le docteur Calmels, "en tant que vice président de la communauté de communes en charge du domaine de la santé et médecin associé dans une maison de santé privée".

"Dans un article paru dans la Dépêche du Midi du 13 septembre 2018, vous vous vouliez rassurant et indiquiez que les médecins de la ville s’étaient réparti les patients du docteur Combres. La réalité semble tout autre à de nombreux patients à la recherche d’un médecin traitant, qui se voient renvoyés de porte en porte, étant ainsi discriminés. Une maison de santé n’est-elle pas tenue d’accueillir tout patient en ayant besoin ? Qu’en sera-t-il dans le futur pour les prochaines fermetures de cabinets libéraux à prévoir et comment les patients en seront-ils informés ?" , demande Françoise Simian. "Concernant la patientèle du docteur Combres, tout le monde a été pris", assure le docteur Calmels. "Notre maison de santé enregistre huit mille patients, pour cinq praticiens", indique-t-il. Pour faire face à la désertification médicale (un cabinet vient de fermer et une autre fermeture est annoncée), le docteur Calmels parle "d’une recherche permanente" de médecins. "Je suis prêt à favoriser toute installation de nouveaux médecins, dans notre maison de santé ou dans d’autres cabinets de la ville." Françoise Simian s’interroge aussi sur le maintien à domicile des personnes âgées et autres personnes dépendantes, qui requiert bien souvent des consultations à domicile.

"Un cabinet de médical, voire une maison de santé serait-il autorisé à privilégier une patientèle jeune et/ou suffisamment bien portante pour y venir en consultation, et à renvoyer vers les autres des situations plus lourdes ?"

"Nous ne pouvons plus faire comme il y a cinquante ans. Nous allons à domicile quand cela le mérite. Quelqu’un qui peut se déplacer vient au cabinet", répond le docteur Calmels.

Pour le cas particulier des parents de cette Villefranchoise, il indique avoir saisi le conseil de l’ordre et proposé une rencontre avec son président.

Et dans une lettre, datée du 23 septembre, les cinq médecins de la maison de santé lui écrivent : "Le docteur Calmels Patrice a accepté de prendre vos parents comme patients. Le suivi se fera en collaboration avec les infirmières qui suivent vos parents, gage de bonnes pratiques et d’efficacité.

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