L’action "cœur de ville" de Millau se dote de financements

Une nouvelle étape dans l’action de revitalisation du centre-ville a été passée jeudi dernier. Le maire, Christophe Saint-Pierre et le président de la communauté de communes, Gérard Prêtre ont signé une convention de partenariat avec Action logement. Le programme Action logement est étudié pour favoriser par le financement, la rénovation immobilière des centres des villes moyennes. Millau fait partie des 62 villes en France qui ont accès à ce dispositif.

"C’est une action qui me tient particulièrement à cœur. Dans le centre-ville c’est en proposant des logements modernes que l’on pourra relancer aussi le retour à l’emploi", expliquait le maire, Christophe Saint-Pierre en ouverture de cette signature. "Si nous voulons atteindre l’augmentation de population que nous nous sommes fixée de 0,43 % par an, il faut pouvoir proposer des logements en conséquence", ajoutait-il. Un périmètre ORT, opération de revitalisation de territoire a donc été mis en place (voir carte ci-contre). Le dispositif est la suite du 1 % logement. Il permet l’ouverture de subventions et de prêts à taux réduits pour les investisseurs, sans plafond de ressources.

 

" C’est important de le dire par ce que l’on entend beaucoup circuler cette fausse information. Il est accessible à tous !", précise Yvan Dutheil, chef de projet cœur de ville. Ce "guichet unique du logement" permet une aide au financement de la requalification de logements anciens. Il est proposé sous forme de subventions et de prêts à taux réduits pour un certain pourcentage des travaux et dans la limite de 1 000 € le m2. Le logement doit ensuite être mis en location avec un loyer de type social. "L’opération cœur de ville est un projet de territoire a long terme, certains travaux, comme les quais ont déjà été réalisés. Le quartier de Beauregard fait aussi partie de ce projet. Il concerne l’habitat indigne, l’habitat à rénover et le neuf. La rénovation urbaine économe en énergie et connectée", ajoute le secrétaire général des services de la sous-préfecture, François Roure. "Il s’agit de redonner des poumons d’aération dans un écusson qui doit regagner ses lettres de noblesse et redevenir dynamique".