Villefranche-de-Panat. Une assistance suspendue aux rêves de Malika, la diseuse

  • Un public en rond entoure la rondeur des mots de Malika.
    Un public en rond entoure la rondeur des mots de Malika.
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Centre Presse Aveyron

Malika Verlaguet règle ses contes avec une précision d’horlogère. Ses mains, ses bras, ses yeux, sont de merveilleux balanciers. Et le temps, dont elle fait son affaire, s’écoule entre ses mots et ses silences. Entre les deux son cœur balance. Le nôtre aussi ! Un mot dure jusqu’à l’autre mot, toujours puissant, unique, indispensable. Belle soirée, douce soirée, donc proposée par l’association Pacap (avec le soutien financier de la commune) et le Syndicat Mixte et en partenariat avec l’AFR Alrance-Villefranche de Panat. Il était une fois… Une fois, quoi ? Oui, raconte-moi ! Enchante-moi ! Rassure-moi ! Malika a passé toute la semaine avec les enfants du centre de loisirs. Et elle a "travaillé" avec eux à la création de deux contes, deux histoires que les jeunes ensorceleurs présentaient ce vendredi, vaillamment, devant les adultes. Deux récits nés de l’imagination de tous et de chacun… On a ainsi découvert la marquise de Villefranche-de-Panat. Noble surprise ! Place ensuite fut faite à Malika et au murmure de ses galets : quatre galets que l’on frotte comme des silex pour que s’enflamme joliment le récit. Et chaque galet offre un conte dans son écrin de mots… une histoire d’ici ou d’ailleurs, traditionnelle ou pas, entre réel et imaginaire, entre français et occitan. Et l’on se laisse emporter dans le pays enchanté des contes… Et cric, et crac, lou count es acabat (et cric et crac, le conte est fini). Il se termina autour du pot de l’amitié, avec Malika, les enfants et les spectateurs. Histoire de ne pas se quitter ainsi !

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