Sébazac-Concourès. Formés sur la préservation du causse Comtal

Abonnés
  • Les élèves de Valrance découvraient avec Nicolas Cayssiols, président de la Fédération de Chasse de l’Aveyron, la faune et la flore du causse Comtal.
    Les élèves de Valrance découvraient avec Nicolas Cayssiols, président de la Fédération de Chasse de l’Aveyron, la faune et la flore du causse Comtal.
Publié le
CORRESPONDANT

L’école de Valrance, à Saint-Sernin-sur-Rance, bac pro en gestion des milieux naturels et de la faune sauvage sur 3 ans, participait à Concourès, à une journée de formation sur le Causse Comtal.

L’objectif de ces journées scolaires consiste à réaliser un chantier d’école en acquérant l’utilisation du matériel, la connaissance des acteurs du milieu (le causse Comtal est pourvu de pelouses sèches très riches en diversité). La réserve de chasse du causse Comtal est composée essentiellement de pelouses sèches et de landes à genévriers. Ces milieux typiques des causses abritent différentes espèces animales (vertébrés et invertébrés) et végétales rares, menacées d’extinction, protégées au niveau régional et national, ou encore d’intérêt communautaire (directives européennes habitats-faune-flore et oiseaux). Certaines ont notamment un fort intérêt patrimonial, comme le séneçon de Rodez, endémique du département de l’Aveyron et la pulsatille rouge. Nicolas Cayssiols, président de la Fédération de la chasse de l’Aveyron projetait des images des variétés de plantes et d’animaux que comptent les sectionnaux sur Concourès et Lioujas. D’importants travaux ont été réalisés en 2000 avec des subventions régionales et du département sur des terrains classés "espaces naturels sensibles". Ce sont les hommes qui ont créé ces espaces, notamment avec l’agro pastoralisme. Les paysages de causse tels que nous les connaissons aujourd’hui sont le résultat d’une très ancienne activité pastorale. Tels que nous les connaissons aujourd’hui, ils sont le résultat d’une très ancienne activité pastorale.

Riches d’une flore et d’une faune très caractéristiques, ces milieux sont aujourd’hui fortement menacés par l’abandon de cet usage traditionnel. En effet, les pelouses sèches sont très sensibles à l’embroussaillement. Leur fermeture, au-delà de la banalisation du couvert végétal et d’une perte de diversité biologique, entraîne également des risques d’incendie non négligeables et une difficulté toujours plus croissante pour conduire les troupeaux.

Sur le terrain, les élèves avaient pour but de dépierrer certaines zones afin de favoriser le développement de certaines espèces. Des élèves motivés pour la protection de cette belle nature sauvage.

La Fédération de la chasse, des associations de murs en pierres sèches, des écoles et des agriculteurs se mobilisent pour protéger et entretenir ce trésor naturel.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?