Sébazac-Concourès. Philippe, ce passionné de la nature, recherche le "dépassement de soi"

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  • La nature, le silence et l’effort, voilà ce que cherche et trouve Philippe dans ces courses ultra trail. La nature, le silence et l’effort, voilà ce que cherche et trouve Philippe dans ces courses ultra trail.
    La nature, le silence et l’effort, voilà ce que cherche et trouve Philippe dans ces courses ultra trail.
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CORRESPONDANT

Philippe Ayrinhac, commercial dynamique dans une compagnie d’assurances, est animé d’une passion sportive qu’il a découverte il y a dix ans, l’Ultra Trail. À plus de 50 ans, père de trois enfants, sportifs eux aussi (foot) et Anne-Marie, son épouse qui randonne plusieurs fois par semaine, Philippe vit au rythme d’un entraînement quotidien de 45 minutes et deux à trois heures le week-end.

Cet entraînement est indispensable à la pratique de ce sport.

Il a récemment participé à une course de 170 kilomètres dans les Corbières avec 8 000 mètres de dénivelé en réalisant un parcours en moins de 36 heures. Il a aussi participé à la course des Templiers, celle de l’Aubrac, du Nord Est du Portugal, au grand raid de Camargue, à celui des Cathares, au grand raid Occitan, à l’Ultra Trail du Pas du Diable dans les Cévennes, celui du Sancy et le grand raid des Pyrénées. Ces longues courses se pratiquent la journée et la nuit avec pour seuls arrêts les ravitaillements. On arrive au bout exténué, vidé mais heureux. "Il faut une semaine pour se remettre, bien dormir, bien manger" avoue le sportif.

Sa motivation essentielle : "se reconnecter avec des choses simples, la nature, s’émerveiller devant un coucher de soleil, une fleur, un oiseau, un retour aux sources".

Ce que ça lui apporte : "un bien-être physique et mental, être seul au milieu de la nature et revenir aux choses essentielles".

C’est un sport qui se pratique en individuel ou en club mais "ce type de course se pratique plutôt en individuel" précise-t-il.

Philippe court pour lui, pour se dépasser, peut-être pour connaître ses limites. Il est arrivé top 10 et même top 5 et espère qu’il arrivera top 3 lorsqu’il sera à la retraite et changera de catégorie.

Si cette discipline, rattachée à la fédération d’athlétisme, comptait peu d’adeptes il y a 20 ans, elle fait de plus en plus d’émules.

La quête de soi, le dépassement, peut-être, dans un monde où tout est compétition, course au temps, où l’on oublie bien souvent l’essentiel…

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