Escrime : l'Aveyronnais Bruno Gares veut "remettre les clubs au cœur" de la FFE

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  • Bruno Gares : « La formation est en panne aujourd’hui. Il faut redonner l’envie à des enfants de pratiquer. »
    Bruno Gares : « La formation est en panne aujourd’hui. Il faut redonner l’envie à des enfants de pratiquer. » Archives JAT
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Aurélien Parayre

Le Castonétois en a fait l’annonce officielle, jeudi 5 mars à Paris, le jour de ses 55 ans : il est candidat à la présidence de la fédération française d'escrime.

La rumeur circulait depuis plusieurs semaines déjà. C’est désormais une certitude : Bruno Gares brigue la présidence de la fédération française d’escrime. L’Aveyronnais a mis fin au suspense ce jeudi 5 mars en fin de matinée à Paris, dans le 9e arrondissement, lors d’un point presse. Entouré de deux membres de sa liste, un Ruthénois épéiste et journaliste à M6 Grégory Lafon et Laurianne Thiebaut tireuse et ancienne membre de l’équipe de la présidente sortante Isabelle Spennato-Lamour, il s’est dévoilé : "Je serai candidat".

Par le passé, Gares le Castonétois s’est illustré sur les pistes d’escrime du monde entier avec, à chaque fois, la marque Rodez dans le dos ; mais il s’est également retrouvé dans la lumière sur la scène politique, d’abord localement puis ces dernières années au plan national. "Un parcours qui m’a poussé à m’investir à ce niveau-là, afin d’améliorer le système et cela au plus près des clubs ", a-t-il dit.

Pas n’importe quelle Olympiade, "donner du pouvoir aux clubs"

Dans un contexte tendu avec une baisse significative des licenciés ("à l’époque de Pietruszka – président de la FFE de 2005 à 2013 - nous étions 66 000 licenciés, aujourd’hui, nous sommes passés sous la barre des 50 000 (Gares) "), l’ancien adjoint à la mairie d’Onet va faire face à Isabelle Spennato-Lamour, candidate, elle, à sa propre succession pour un troisième mandat de rang. Une campagne officielle qui sera courte – mais dense –, le dépôt des listes devant être effectué dans la première douzaine d’août, pour un vote programmé le 26 septembre et une investiture lors de l’AG suivante début octobre. Ce sont les présidents de clubs qui éliront leur futur patron. Et si le haut niveau et notamment les résultats des Bleu(e) s restent capitaux pour la discipline, surtout quand les quatre ans à venir ressembleront forcément à un marathon vers les Jeux de Paris, ce sont "le terrain, les territoires, les clubs (ou encore) la formation" dont veut s’occuper prioritairement le candidat aveyronnais. "Car c’est d’eux que tout part", insiste l’ancien dirigeant de club et bénévole. L’association "Escrime, l’esprit club" vient d’ailleurs d’être créée en ce sens. "L’objectif est de redynamiser l’institution, modifier certaines choses au niveau de la gouvernance pour redonner du pouvoir aux clubs, explique Gares. Et cela passe par le retour d’un véritable maillage national".

Après le très médiatique natif de Rodez et président de la fédération française de rugby Bernard Laporte, Bruno Gares pourrait ainsi porter également au niveau national les couleurs aveyronnaises. Réponse à l’automne.

C’est un sacré défi d’être candidat. Il faut beaucoup de courage. Mais je ne suis pas vraiment surpris de son choix. Quand on voit le challenge que l’on a relevé ensemble au club, en partant de rien et en devenant champion d’Europe des clubs (en 2016 à Heidenheim)… Alors président de la Fédé, pourquoi pas !
De Jean-Michel Goubert, ancien président de l’Escrime Rodez Aveyron

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