Villefranche-de-Rouergue. L’hôpital s’organise pour faire face à la crise
Le centre hospitalier n’est pas en première ligne pour le Covid-19. Toutefois il se prépare à toute évolution de l’épidémie.
On s’organise pour réagir en fonction de l’évolution de l’épidémie du Covid - 9 et des connaissances", résume le directeur du centre hospitalier La Chartreuse. Bertrand Perrin, précise qu’aucun cas n’a été jusqu’à présent enregistré dans son établissement.
Au niveau du GHT
Cette organisation se fait d’abord au niveau du Groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Aveyron. "Nous travaillons de concert avec le centre hospitalier ruthénois qui est l’établissement support du GHT et la direction territoriale de l’agence régionale de santé. Nous avons des réunions régulières par visio conférence pour suivre au plus près la situation", indique le directeur de la Chartreuse.
Actuellement cette organisation territoriale ne place pas l’hôpital villefranchois en première ligne. "Tous les prélèvements pour tester des patients sont effectués à Rodez et les cas positifs sont hospitalisés à Rodez. L’idée est celle d’un hôpital propre à Villefranche en Covid négatif", explique Bertrand Perrin.
Dans cette architecture sanitaire-là, la Chartreuse pourrait être amenée à recevoir des patients présentant d’autres affections de l’hôpital de Rodez.
Déprogrammation de consultations ou d’actes non urgents
"De façon à disposer de lits libres en surveillance continue et en médecine, nous avons déprogrammé les consultations et les opérations non urgentes", informe son directeur. De ce fait baisse l’activité hospitalière baisse. Et des personnels ont été réaffectés sur d’autres services. Et pour le moment, pas besoin de mettre en œuvre des mesures de rappel de personnels en congés comme le permettrait l’équivalent de la cellule de crise du plan blanc activée. "Pour le moment", précise bien Bertrand Perrin, dont l’une des craintes serait que des soignants soient infectés par le Covid-19. Il assure que le stock de masques correspond actuellement aux besoins, dans le respect des consignes données. "Par exemple les masques FFP2 sont pour les professionnels de santé réalisant des actes invasifs." Peu de demandes ont été enregistrées par la direction de l’hôpital pour la garde d’enfants de soignants. Et pour les besoins, des solutions ont été trouvées par l’intermédiaire de la mairie.
Besoin d’être rassuré
Cette crise sanitaire suscite une grande angoisse et un besoin d’informations. "Nous croulons sous les coups de fil", confirme Bertrand Perrin qui, en liaison avec l’hygiéniste, a renforcé les relais d’information dans l’établissement.
Il insiste sur le respect des recommandations et de pratiques harmonieuses.
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