La préfète à la rencontre du patrimoine espalionnais

  • Les diverses parties prenantes des musées ont accompagné la préfète lors de sa visite.
    Les diverses parties prenantes des musées ont accompagné la préfète lors de sa visite.
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CORRESPONDANT

À quelques semaines de son départ vers d’autres horizons, la représentante de l’État a souhaité découvrir les musées de la ville.

Musée Joseph-Vaylet des Arts et traditions populaires, musée du Scaphandre dans l’ancienne église Saint-Jean, musée des Mœurs et coutumes, aux anciennes prisons de la place Frontin... Espalion a la grande chance de compter trois musées de qualité gérés par le Département en partenariat avec la mairie et l’association Musée Joseph-Vaylet – Musée du Scaphandre pour les deux premiers.

Cette visite préfectorale a bien été comprise comme un grand honneur par les responsables concernés, ce qui expliquait la présence de Christine Presne, vice-présidente du conseil départe- mental, présidente de la commission de la culture et des grands sites, de Claude Roumagnac, son directeur des affaires culturelles, des conseillers départementaux du canton Jean-Claude Anglars et Francine Lafon, d’Éric Picard, maire et de Jacqueline Prieur, présidente de l’association.

La visite était guidée par Océane Moisset, responsable de ces musées. Ce qu’elle a assuré avec tact, brio et passion.

Trois musées avec leurs spécificités

Le musée Joseph-Vaylet des Arts et traditions populaires a donné l’occasion de découvrir un intérieur traditionnel rouergat du XIXe siècle ("cantou", souillarde et ensemble mobilier) ainsi qu’une riche collection de bénitiers de chevet. Son fondateur, né à la fin du XIXe siècle, était félibre Majoral, écrivain et poète, ardent défenseur de la langue d’Oc et de toute la culture locale. Grand collectionneur de tous les objets de la vie quotidienne mais également de toute pièce qui l’amusait, il a collecté une foule d’objets qui allait du battoir de marié au Samouraï, ou à la clef Garengeot des arracheurs de dents.

Plus étonnant à plusieurs centaines de kilomètres de toute mer ou océan, le musée du Scaphandre a été créé autour des inventions des espalionnais Rouquayrol et Denayrouze qui, en 1864, ont inventé le premier scaphandre autonome moderne de l’histoire de la plongée. Les premiers essais furent effectués dans le Lot. La préfète n’a pas manqué de remarquer les nombreuses pièces rares, voire uniques exposées qui attirent des spécialistes du monde entier. Avec plus de 400 pièces exposées, ce musée retrace la laborieuse conquête du milieu sous-marin et de la progression en milieu hostile.

Place Frontin, le musée des mœurs et coutumes, situé dans les anciennes prisons de la ville accueille diverses collections sur les arts et traditions populaires du Rouergue. Sa visite est d’abord l’occasion de découvrir ce bâtiment chargé d’histoire qui abrita pendant près d’un siècle une des premières prisons cellulaires de France. D’une grande modernité pour l’époque, sa conception représentait un progrès considérable en ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et la moralité. C’est le projet de transformation en musée qui l’a sauvé de la destruction.

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