Moto : marschall, une expérience inédite pour Fabien Verdier

" L’an dernier, j’ai participé à l’organisation de l’Aveyronnaise lorsqu’elle passait près de chez moi, se souvient Fabien Verdier. Cette année, grâce à mes connaissances, on m’a proposé de faire marschall. J’ai accepté facilement car j’aime la moto. " Si dans les westerns, les marschall ont une étoile et caracolent à dos de cheval, ici point d’étoile et de rossinante, mais une moto et de nombreuses responsabilités.

"En tant que marschall ouvreur, on passe avant les pilotes pour contrôler, regarder qu’il n’y ait pas de problèmes sur le chemin. On vérifie que les chemins ne se soient pas dégradés et que le tracé n’a pas été défléché par endroits afin d’éviter que les coureurs se perdent."

Ces passionnés ne font pas qu’aider les coureurs. Ils reconnaissent également les spéciales pour vérifier que les spectateurs soient bien placés. Il y en a deux ou trois qui ouvrent, et deux ou trois qui ferment. "Ce qui est intéressant, c’est qu’on fait l’intégralité de la course et en plus il y a une super ambiance."

Le marschall est sur tous les terrains

Les marschall ferment également la course à la fin de la journée. "Ils passent après le dernier pilote et vérifient que personne ne soit resté en rade. Que ce soit par rapport à des soucis mécaniques ou sur blessures. Les marschall assurent l’arrivée de l’assistance ou des médecins en fonction des circonstances."

Un rôle que ne regrette en rien Fabien Verdier. "C’est une expérience exceptionnelle et je suis prêt à recommencer si l’occasion se présente."

Une expérience qu’il aura poussée jusqu’au bout. Jusqu’aux dernières spéciales d’aujourd’hui.