Gustave Kervern dresse son "Poissonsexe" dans une comédie du désespoir

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    "Poissonsexe" arrive mercredi en salles Courtesy of Rezo Films
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Relaxnews

(AFP) - Co-auteur de la comédie de la rentrée "Effacer l'historique", Gustave Kervern fera rire à nouveau dans les cinémas mercredi, cette fois comme acteur dans "Poissonsexe", en scientifique dépressif dans un monde qui ne l'est pas moins.

Cette comédie loufoque teintée de romantisme est signée Olivier Babinet, à mille lieues de son film précédent, la fiction-documentaire "Swagger", qui mettait en scène des ados de banlieue et remarquée à Cannes en 2016.

L'intrigue se passe cette fois dans un monde où tous les poissons de l'océan ont succombé à la pollution, et où les personnages suivent les déplacements de la dernière baleine survivante, retransmis en direct sur les chaînes d'info en continu.

Dans cet univers que rien ne semble pouvoir sauver, il n'y a "plus rien à faire quand on a 15 ans sinon boire de la codéine et faire des conneries", lance au personnage incarné par Kervern une India Hair ("Petit paysan", "Rester vertical", "Camille redouble") désabusée.

Mais dans son laboratoire d'océanologie, Gustave Kervern, en ours de laboratoire mal léché et farfelu, tente désespérément de redonner aux poissons l'envie de s'accoupler. Sans plus de succès que dans sa vie sentimentale, en ruine : il a même renoncé à tomber amoureux.

Tout changera, pour lui comme pour le monde qui l'entoure, lorsqu'il découvre et adopte un axolotl, un amphibien à l'aspect équivoque, échoué sur une plage.

Le film joue sur la poésie du désespoir et l'absurde, sans renoncer à conter une histoire d'amour naissante, sur une bande originale signée Jean-Benoît Dunkel, moitié de Air. Une veine de "comédie romantique un peu décalée", revendiquée par le cinéaste Olivier Babinet dans le dossier de presse du film.

Après un été catastrophique dans les salles françaises, avec peu de sorties, "Poissonsexe" fait partie des comédies qui tentent de relancer l'intérêt des spectateurs : "Effacer l'historique", que Kervern a tourné avec son acolyte Benoît Delépine, a fait un bon démarrage mercredi dernier, avec 32.000 entrées.

D'autres sortiront le 9 septembre : la comédie "La Daronne" avec Isabelle Huppert et Hippolyte Girardot, ou "Le Bonheur des Uns..." sur l'amitié mise à mal par l'ego et la jalousie, avec Florence Foresti, Bérénice Béjo, Vincent Cassel et François Damiens.

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