Covid-19 : ARS et CPAM mobilisées pour retrouver les cas contacts

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  • Le protocole de traçabilité des « cas contacts » est désormais renforcé au sein de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Aveyron.
    Le protocole de traçabilité des « cas contacts » est désormais renforcé au sein de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Aveyron. repro cpa
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C.C.

En partenariat étroit avec l’Agence régionale de santé, l’Assurance maladie muscle son dispositif de « contact tracing » pour identifier les contacts liés aux personnes positives au Covid. 

Avec le dépistage de nombreux cas révélés en 24 heures en Aveyron, le protocole de traçabilité des « cas contacts » est désormais renforcé au sein de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Aveyron : jusqu’alors régionale, la plate-forme destinée à identifier la chaîne de contamination devient départementale en Aveyron avec huit conseillers dédiés à ce minutieux travail d’enquête.

Effectifs renforcés et priorité à l’Aveyron

« Ils travaillent actuellement tous les jours y compris le week-end, et nous allons très rapidement passer à dix effectifs », précise Chantal Hurtes, référente départementale « contact tracing » (c’est le nom du dispositif), au sein de la CPAM. Un dispositif désormais destiné donc au seul département, et non à venir en appui à d’autres territoires… Il faut dire que la rapidité d’intervention, gage d’efficacité, est un maître mot en la matière. Même quand il s’agit de contacter plusieurs dizaines de personnes (le chiffre est en perpétuel mouvement) en un laps de temps, comme c’est le cas aujourd’hui.
Pour assurer la pertinence de cet outil d’identification, la CPAM travaille donc en étroite collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS) qui intervient normalement au niveau 3 (les « clusters »), mais aussi directement dans les établissements médico-sociaux comme à l’Ehpad de Sévérac, où ARS et CPAM travaillent de concert pour convaincre les familles (ou les soignants) ayant été en contact avec des résidants contaminés de s’isoler et de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Côté école, le protocole est un peu différent et impose des partenariats étroits avec les mairies et l’Éducation nationale pour identifier les cas contacts à risque. « C’est une coopération accrue qui se met en place avec les différents intervenants, en premier lieu la CPAM, assure Benjamin Arnal, directeur départemental de l’ARS. L’échange de ces informations permet à chacun de jouer son rôle et de gagner en efficacité. Le système se construit chaque jour un peu plus par les retours d’expérience que nous pouvons faire ».

 

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