Théo Mazars et Louis Fabre ont (dé)livré un caviar n°4 de toute beauté, bien épais

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  • Louis Fabre et Théo Mazars ont le sourire, très fiers du rendu du n°4 de "Caviar" (148 pages, 8,50€), le magazine sociétal sur le football qu’ils portent.
    Louis Fabre et Théo Mazars ont le sourire, très fiers du rendu du n°4 de "Caviar" (148 pages, 8,50€), le magazine sociétal sur le football qu’ils portent. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Les deux jeunes Aveyronnais sont des acteurs majeurs de ce magazine sociétal.

Après s’être fait la main avec un roman et plusieurs pièce de théâtre, il a changé d’univers... Mais, pas de plume ! Théo Mazars, 23 ans, né certes à Millau mais installé à Rodez et dans le Vallon, est ainsi un des quatre mousquetaires, avec ses potes Victorien Fragne, Gabriel Blondel et Tristan Boissier, ayant lancé, voilà un peu moins d’un an, "Caviar", un magazine sociétal traitant de football. L’ambition de ces quatre étudiants à Sciences-Po à Aix-en-Provence était simple : "Démocratiser le ballon rond, le rendre accessible à tous, ceux qui aiment ce sport mais aussi tous les autres, avec du fond. C’est une approche sociétale de la culture footballistique". Dix mois plus tard, les quatre pionniers sont toujours là (les trois premiers seront en colocation pour leur 5e année, seul le quatrième va faire une infidélité en rejoignant l’Irlande à cette rentrée) mais, si le leitmotiv est le même, le bébé a bien grandi. Ou plutôt grossi et changé de physionomie.

Acteur ponctuel à la naissance de ce bimestriel, devenu trimestriel, et aujourd’hui autant investi que son ami Théo Mazars, Louis Fabre confirme : "C’est clair, il y a carrément un monde. Tant au niveau de la forme que du fond. Esthétiquement, il est beaucoup plus pro, plus net. Il a pris de l’épaisseur avec une réelle qualité d’écriture. Le contenu est très soigné". Le Ruthénois, étudiant également à Sciences-Po, en 4e année à Bordeaux, glisse, avec un grand sourire : "Et on continue de s’améliorer". Les chiffres sont là : 40 pages pour le premier numéro (3,70€), 148 pour le n°4 qui vient de sortir (8,50€). Avec une quinzaine de rédacteurs (sans oublier ceux qui alimentent le site et les trois graphistes), dont les deux Aveyronnais. Mais, Théo Mazars et Louis Fabre ne se contentent pas d’écrire puisqu’ils gardent un œil attentif, respectivement, sur la mise en page et la relecture.

Vingt points de vente en Aveyron

Si ce n’est l’épisode malheureux du n°2 ("On s’est emballé, on a fait les "flambeurs", on y a laissé quelques plumes"), "Caviar" est tiré à 1 000 exemplaires. En revanche, le nombre de points de vente a augmenté avec 200 à travers l’hexagone, dont 20 en Aveyron, grâce à l’entrée en scène des Messageries lyonnaises de presse. Mais, le principal support de diffusion reste la boutique sur le site internet www.caviarmagazine.fr.

Si les deux compères aveyronnais sont "fiers du dernier opus" livré dans les kiosques, s’ils insistent sur "la nouvelle dimension" prise par ce magazine avec la présence dans l’équipe de journalistes de "France Football", ils se réjouissent d’avoir préservé "le socle étudiant". "C’est une identité, lâchent-ils en chœur. Les pros apportent bien sûr un autre regard et une expérience, mais donner une chance à des passionnés, qui maîtrisent la langue française et qui arrivent souvent avec des thématiques nouvelles, est sans conteste, une valeur ajoutée. Les lecteurs apprécient d’ailleurs cette complémentarité". Le n°5 sortira début novembre avec le traditionnel gros dossier. Mais chut, rien ne filtrera... Il faudra se contenter d’une devinette : un des acteurs sera un ancien joueur de Rodez de la fameuse "grande époque", qui brille aussi bien un ballon aux pieds que dans l’univers de la littérature. L’enquête aura, elle, pour décor les maisons de retraite et comment y est vécue la passion du football. L’ancien du PSG Vikash Dhorasoo en dira plus sur son engagement politique à Paris.

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