Viol et agression : 16 à 18 ans requis contre l'accusé aux Assises de l'Aveyron

  • Le verdict est attendu mercredi 21 octobre.
    Le verdict est attendu mercredi 21 octobre. Archives CP -
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Xavier Buisson

À l’issue d'une intense deuxième journée d'audience autour d'une affaire de viol et agression sexuelle en récidive commis à Capdenac en 2013, le réquisitoire de l'avocat général est tombé ce mardi soir aux Assises de l'Aveyron. Le verdict est attendu mercredi.  

C'est à l'avocat général Bernard Salvador qu'a incombé la tâche de clore temporairement les débats, ce mardi aux Assises de l'Aveyron, dans le cadre d'un procès pour viol et agression sexuelle en récidive sur mineur de 15 ans. Les faits, qui se sont produits à Capdenac durant un week-end d'août 2013, valent depuis lundi 19 octobre  à J.-P., quadragénaire, de se retrouver dans le box des accusés afin d'y répondre de ses actes sur la personne de D., âgé de 12 ans et demi à l'époque.

Dès 8h30 ce mardi, les auditions de témoins ont repris au tribunal de Rodez avec notamment le directeur d'enquête mais surtout la jeune victime D., 19 ans aujourd'hui, qui se livrera avec courage et détermination face au tribunal et aux jurés. Plusieurs de ses proches seront par ailleurs entendus, évoquant tous l'incroyable traumatisme vécu par le jeune homme, âgé de 12 ans et demi au moment des faits. 

Me Camille Jammes, avocate des parties civiles dans ce dossier, a plaidé durant une trentaine de minutes, rappelant notamment le caractère "unique" des premières expériences sexuelles. Une expérience "ignoble et traumatisante" pour son jeune client, "fragilisé". "Je demande que cette première fois pour lui soit la dernière de J.-P.", a ainsi plaidé la jeune avocate.

L'avocat général Bernard Salvador a ensuite pris la parole, évoquant des faits "de nature à handicaper à vie la victime" et demandant au tribunal de "condamner sévèrement" l'accusé, "coupable des faits qui lui sont reprochés". En l'espèce, l'avocat général a demandé à l'encontre de J.P. une peine de "12 à 13 ans de réclusion criminelle" assortie de "4 à 5 ans supplémentaires" en cas de non-respect des différentes mesures demandées par ailleurs (injonction de soins, suivi sociojudiciaire et interdiction d'exercer une activité en relation avec la présence habituelle de mineurs).

La plaidoirie de l'avocat de la défense Bruce Flavier, ce mercredi matin, mettra un terme aux débats avant que les jurés ne se retirent pour décider, en leur âme et conscience, de la peine qui sera infligée à l'accusé.

Retrouvez le compte rendu complet de cette deuxième journée d'audience dans l'édition de Centre Presse de demain mercredi 21 octobre.

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