Football : Rodez, inquiétant dernier

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  • Alan Kérouédan et les Ruthénois, à genoux. Ils sont désormais derniers de Ligue 2.
    Alan Kérouédan et les Ruthénois, à genoux. Ils sont désormais derniers de Ligue 2. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Aurélien Parayre

Après avoir mené au score, Rodez a concédé le nul face à Châteauroux
(1-1) vendredi soir sur la pelouse du Stade Paul-Lignon, au terme d'une rencontre capitale dans la course au maintien. Désormais dernier, le Raf se déplacera mardi au Havre. 

Et de onze ! Onze matches de rang que les Ruthénois ne parviennent pas à prendre les trois points. Pourtant, hier soir, au stade Paul-Lignon, c’était un concurrent direct, qui se présentait. Un Châteauroux qui a craqué à l’heure de jeu, mais a très vite réagi. Brisant l’espoir ruthénois dans une partie où on a senti à chaque seconde la tension qui l’entourait. Résultat ce matin : le Raf est dernier de L2. Et Douline a beau dire que c’est, à ce stade, « anecdotique », lui et les siens ne se sortent pas d’une très, très mauvaise passe.
Une première période pas forcément aussi animée que lors des dernières sorties du Raf dans son Paul-Lignon toujours aussi vide, mais habité par une bande-son de ses supporters pour la première fois depuis l’instauration du huis clos sanitaire. Un Châteauroux qui obtient multitude de coups francs, de corners, mais qui ne se montre pas dangereux. La faute à un Rodez solide, qui joue les coups sans pour autant se ruer à l’attaque corps et âme. Lui qui, au classement virtuel des premières périodes, se classait avant la partie, 4e. Pour autant, il eut bien des occasions de faire trembler les filets. Et notamment grâce au revenant Florian David. Le coach Laurent Peyrelade avait ainsi choisi de titulariser celui qui avait inscrit 11 buts en 26 matches avec le Raf en National l’année de la montée en L2 et débarqué (par surprise) le dimanche précédent de Chambly. Remuant, retrouvant ses automatismes avec Bonnet, il animait le plus souvent le front de l’attaque. Comme lors de ce centre, consécutif à une talonnade de Bonnet, pour la tête de près d’Obiang arrêtée par Bedfian, le jeune troisième gardien castelroussin (les deux premiers étaient blessés).

Saragaglia, coaching payant

Avant ça, Bonnet avait été tout proche de marquer son 5e but de la saison, au quart d’heure de jeu de près la encore, sur un centre parfait d’Henry. Un raté qui sera finalement très préjudiciable.
C’est finalement après un renversement de David que Boissier ouvrira la marque. Se battant comme un lion pour récupérer la balle à l’angle extérieur de la surface, avant de décocher une frappe proche du sol et croisée ! Un bijou, le deuxième consécutif après sa merveille de coup franc direct plantée à Paris. Sauf que la joie a été de courte durée pour les Aveyronnais. La « Berri » répondant, moins de cinq minutes plus tard par un autre boulet de canon. Cette fois, c’était Boukari, à peine entré, qui venait, à plus de 25 mètres, de doucher Guivarch et les Rouergats.
Et encore une fois, la bande à Laurent Peyrelade, piégée d’ailleurs par le coaching osé et payant de son homologue, n’a pas réussi à tenir le score. Comme à Paris samedi dernier (1-1). Comme bien trop souvent cette saison. Au point de grandement hypothéquer ses chances de maintien ? La question prend en tout cas toujours plus de corps.

Ils ont dit

Laurent Peyrelade, entraîneur de Rodez : J’attendais plus. En termes de maîtrise, de justesse. Tout sera dur cette saison. Tous les points sont importants et durs à prendre. Ce n’est qu’un point, mais il faut continuer à être persévérant, à améliorer notre jeu pour que ce soit plus juste. En ce moment, il ne faut pas grand-chose pour être puni. Ce soir, c’était un match crispant, difficile à jouer, il faut qu’on se détache de ça. Il faut savoir se contenter de ce point-là. Essayer d’amener du positif car dans quatre jours, on remet ça.

Olivier Saragaglia, entraîneur de Châteauroux : Le fait de revenir, c’est la seule satisfaction ce soir. On a eu au moins ce bon point là. On ne peut pas dire que ça a été un grand match. J’ai aimé la réaction des gars, après la première période qui n’a pas été à la hauteur de ce qu’on voulait faire. Un nul logique qui n’arrange personne.
 

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