Rodez. Les tests antigéniques, assurance tous risques ?

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  • Les queues risquent de s’allonger dans les prochains jours devant les centres de test.
    Les queues risquent de s’allonger dans les prochains jours devant les centres de test. Illustration
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maxime cohen

Les tentes de test attendent une affluence accrue dans les prochains jours.

Des grandes affiches fluo aux airs de foire au gras dans le Gers sur les vitrines. Ce ne sont pas des bonnes opérations pour les ibuprofènes qui ont fleuri sur les pharmacies millavoises ces dernières semaines, mais bien des lieux de tests.

Avec les vacances qui arrivent et les fêtes de fin d’année, craintes par les épidémiologistes, les tentes blanches éphémères connaissent un pic de fréquentation. Un test de bonne conscience à passer pour s’installer à table avec les cinq autres adultes autorisés et déguster une bonne dinde. "Certains sont venus avant de reprendre le travail, explique l’un d’entre eux. Mais aussi ceux qui vont voir leur famille dans les Ehpad, qui sont en contact avec des publics fragiles. Ou encore des parents inquiets pour les enfants scolarisés."

Les pharmaciens de la cité du gant qui pratiquent ces manipulations depuis le 17 octobre dernier attendent de longues files devant leur officine. Dans un des centres milllavois, on constate déjà cette nette augmentation : "On faisait entre 10 et 20 personnes par jour en moyenne, là on en a fait près de 60."

En revanche, ce test de dernière minute n’est pas un passeport pour les grands banquets en laissant derrière les efforts fournis depuis plusieurs mois.

"C’est moins efficace que les tests PCR, admet l’un des praticiens. Il est bon pour les personnes qui ont des symptômes."

Si la situation dans les hôpitaux s’est stabilisée ces dernières semaines, le virus circule toujours. C’est le message que Fabienne Silly, directrice des soins de l’hôpital de Millau a fait passer lors du dernier point presse de jeudi : "Il faut continuer à respecter les gestes barrières et les mesures de couvre-feu".

Les agents du milieu hospitalier aimeraient, eux aussi, passer des fêtes sereines après des mois de travail acharné dans des conditions peu familières.

Le dernier point de l’ARS du 18 décembre, à 19 heures, révélait 69 hospitalisations dans le département et quatre patients en réanimations à l’hôpital de Rodez.

De leur côté, les caducées millavois continuent de distribuer des résultats positifs, "entre 10 et 15 % de cas Covid +".

Si cela ne se traduit pas forcément par une hospitalisation, certaines personnes ont été sauvées. "Des gens qui devaient entrer en contact avec un public âgé sont repartis positifs. Elles ont évité le pire", témoigne-t-on.

Les enfants asymptomatiques

On note aussi de nombreux cas chez les jeunes, pas forcément symptomatiques.

"On en voit qui n’ont aucun symptôme, pas même de la fièvre, mais qui sont bien positifs. Certains sont venus et les parents l’avaient aussi."

Le test utile oui, mais pas celui qui ne va que plus engorger des files d’attente déjà bien trop fournies.

Cela rallonge le délai du résultat et pourrait empêcher la prise en main de patients dans le bon tempo.

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