Jean-Baptiste Esculié, de la rue Gambetta, à Decazeville, au plateau de Canal Plus

  • Jean-Baptiste Esculié forme un duo très complémentaire avec Astrid Bard pour animer le Late rugby club sur Canal +.	DR
    Jean-Baptiste Esculié forme un duo très complémentaire avec Astrid Bard pour animer le Late rugby club sur Canal +. DR Repro CP
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Philippe Caufet

Passionné de sport (sous toutes ses formes) et aussi de journalisme, né et ayant grandi dans une famille où il a été nourri au ballon ovale et au cyclisme, le trentenaire est un pilier du traitement du rugby sur la chaîne cryptée depuis plusieurs années. Il couvre les rencontres de Top 14 et de ProD2, et anime le Late rugby club avec Astrid Bard.

Lorsqu’il a franchi les portes de l’agence de Centre Presse, rue Gambetta à Decazeville, Jean-Baptiste Esculié n’a qu’une seule idée en tête : devenir journaliste sportif. Le Decazevillois est alors âgé de 14 ans seulement. Il aime le sport et espère en faire son métier.

Après une école de journalisme à Nice et des rencontres qui ont façonné son projet, il a eu l’opportunité de faire ses premières armes à la radio sur Europe 1 (et son antenne niçoise) où il a couvert le football avec Nice et Monaco. Mais Jean-Baptiste Esculié a le rugby viscéralement chevillé au corps, même si, dans sa jeunesse, il était davantage tourné vers le cyclisme et précédé d’une belle réputation en jeunes au sein du Guidon decazevillois. Il a ensuite intégré, en stage, InfoSport (chaîne du groupe Canal Plus), avant de se voir proposer une place sur Eurosport.

Au hasard des rencontres de rugby, le Decazevillois a croisé le chemin d’Eric Bayle, patron du rugby sur Canal, un samedi après-midi au stade Ernest-Wallon à Toulouse : "Il cherchait un journaliste bord de terrain et me demande de lui envoyer une démo. Depuis ce jour, je n’ai plus quitté la chaîne." Et voilà comment on passe de la rue Gambetta, en quelques années, au plateau de la chaîne cryptée, détentrice des droits télés d’un sport passé de l’ombre à la lumière (presque) à la même vitesse que Jean-Baptiste Esculié. "Il ne faut pas compter les heures et le travail est très prégnant afin de préparer plateaux, matches et autres analyses", reconnaît-il. Perfectionniste, le trentenaire veut surtout "apporter une autre vision de cette discipline" dans la préparation de ses émissions : "A Canal, on ne souhaite surtout pas traiter l’information comme une généralité. Nous devons apporter une information que le téléspectateur n’a pas déjà lue ou va lire dans un quotidien. C’est primordial dans une émission comme le Late rugby club que je coanime avec Astrid Bard. Les abonnés attendent plus qu’un service. Il faut être capable d’analyser toutes les équipes, de comprendre le jeu. C’est pour cela que, toutes les semaines de championnat, j’appelle tous les entraîneurs afin de saisir leurs attentes sur tel ou tel match, leurs objectifs. C’est, je pense, une plus value que nous devons à nos abonnés."

Jean-Baptiste Esculié a depuis longtemps arrêté de compter ses temps d’antenne et son agenda se divise entre les studios des émissions du jeudi et du vendredi soir, ainsi que les week-ends sur les stades à commenter différentes affiches de Top 14.

Toujours très attaché au Sporting

Une vie à cent à l’heure qui ne lui laisse pas beaucoup de temps de repos, ni l’occasion de redescendre, soit en Aveyron, soit à Montauban, où il a passé une autre partie importante de sa vie après Decazeville. "J’insiste, je suis Decazevillois avant tout ! Je suis né ici. Si, avec Guilhem Garric, on se charrie quelque peu sur nos racines montalbanaises, c’est parce que lui aussi est du Tarn-et-Garonne et que nous avons beaucoup d’amis en commun", précise-t-il. Avant de poursuivre, non sans humour : "Mais, je pense que je suis tellement hédoniste dans ma façon de vivre, que je suis beaucoup plus Aveyronnais." Et s’il a fait du sport professionnel un métier, il n’en oublie pas le milieu amateur et, notamment, le Sporting club decazevillois : "J’ai fait un entraînement avec Henri Laziès à Camille-Guibert, mais c’était pour faire plaisir à mon père. Je préférais le vélo et les conseils de Robert Blanc. Par contre, tous les dimanches, la première chose que je fais vers 17 heures, je vais m’enquérir du résultat du SCD. C’est bien, ce qu’ils font cette saison, je pense vraiment qu’ils peuvent décrocher la montée."

Un lien sacré entre le club et Jean-Baptiste Esculié, dont Jean, le papa, a été président du temps où Jérôme Miquel perçait dans le rugby, avant de signer au SU Agen et où le Sporting se payait le luxe d’avoir dans ses rangs un international canadien, John Graff. Le papa a donc transmis la fibre du rugby au fiston et le papy Georges, mécène à ses débuts d’un certain Laurent Jalabert, a fixé le cyclisme dans les jambes du petit-fils.

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