Rodez. Le personnel soignant sous la pression de la Covid et du Ségur

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  • Rassemblement à l’appel de la CGT santé, pour dénoncer les "inégalités salariales".
    Rassemblement à l’appel de la CGT santé, pour dénoncer les "inégalités salariales". Repro CP
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Centre Presse

La pandémie n’a pas arrangé le médico-social, déjà bien mal en point avant.
 

Avant même l’arrivée de la Covid-19, le secteur hospitalier était malade. De façon sporadique, les personnels de santé étaient appelés par les intersyndicales à des mobilisations pour l’obtention de lits supplémentaires et des conditions de travail plus dignes. On se souvient aussi des nombreuses manifestations des services d’urgence, ainsi que du personnel de la sécurité "incendie".

La crise sanitaire a joué les révélateurs d’un malaise, toujours palpable. Le 25 mai, à l’appel de la CGT santé, du personnel soignant, venus de Rodez, Decazeville, Espalion, Villefranche et Saint-Geniez, s’est mobilisé devant l’hôpital de Rodez. Mot d’ordre : revalorisation salariale et des moyens supplémentaires dans les hôpitaux.

Les mobilisations ont commencé à prendre de l’ampleur dans le département, alors que le gouvernement lançait une concertation nationale. Durant sept semaines, le Premier ministre a rencontré les syndicats pour refondre le système de santé.

Et alors que le Ségur de la santé pointait son nez, le 16 juin, 600 manifestants se retrouvent devant l’hôpital de Decazeville. Ils sont rejoints par le personnel médico-social des Ehpad (Firmi et Flagnac) particulièrement touchés par la Covid-19. Des élus du bassin ont aussi répondu à l’appel de la CGT et FO pour cette mobilisation.

La promesse de médailles pour les soignants, applaudis tous les soirs à 20 h durant le confinement, a fait bondir Pascal Mazet, secrétaire départemental CGT santé qui attendait beaucoup plus du Ségur de la santé. Ils ont finalement obtenu 183 € de plus par mois. Mais le Ségur a laissé du monde le carreau. La prime n’est pas prévue pour les salariés des Ehpad privés ou territoriaux, les aides à domicile, les Instituts médico-éducatifs, les Maisons d’accueil spécialisées…

Les foyers de vie aussi

Le 16 octobre, des salariés du foyer de vie d’Auzits, de la Maison de l’enfance d’Onet, de la Mas (Maison d’accueil spécialisée) de Decazeville, d’Ehpad (Saint-Amans, Firmi) mais aussi d’aides à domicile – se sont rassemblées à Rodez devant la préfecture pour dénoncer cette inégalité. Et tandis que la Mas continue sa grève en novembre et en décembre, elle est rejointe par d’autres exclus du Ségur qui continuent de manifester régulièrement.

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