Villefranche-de-Rouergue. La sous-préfète et les gendarmes sur le pont

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  • Les gendarmeset la sous-préfète sur la place  de la République.
    Les gendarmeset la sous-préfète sur la place de la République.
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GDM

La représentante de l’État et les forces de l’ordre sont allés vérifier le bon respect des consignes sanitaires.

Durant la soirée du jeudi 30 décembre, deux groupes de quatre gendarmes sous la direction du commandant de gendarmerie de Villefranche, Simon Carré, et sous l’autorité de la sous-préfète de Villefranche, Pascale Rodrigo, se sont positionnés en deux endroits de la ville, place de la République et promenade du Guiraudet, afin d’intercepter les véhicules qui circulaient après 20 heures, heure du couvre-feu. Il s’agissait, en cette veille du réveillon du jour de l’An, d’une opération, davantage préventive et pédagogique que répressive, qui visait à rappeler le couvre-feu du lendemain, vendredi 31 décembre.

"Avec les fêtes de Noël et la soirée du 24 décembre, où les sorties étaient librement autorisées, les gens ont un peu oublié la notion de couvre-feu. Il faut qu’ils en reprennent l’habitude", commentait Simon Carré. "Il faut être particulièrement vigilant dans le contexte actuel de ce virus. Ces mesures sanitaires ont fait leur preuve et notre but est de tout faire pour que les hôpitaux ne soient pas submergés. En attendant le vaccin, c’est un peu une course contre la montre tout en maintenant un lien social d’une manière différente", confiait la sous-préfète, Pascale Rodrigo.

Il s’agissait donc, par ces contrôles de gendarmerie, de rappeler en douceur le couvre-feu afin que les gens se plient à cette règle sanitaire la nuit dernière bien que ce soit une soirée festive. "Les gens font preuve de civisme même si quelques-uns jouent toujours avec les lignes", constatait Simon Carré. Le chef d’escadron qui n’était sans rappeler non plus que les deux plus gros employeurs de la ville, le centre hospitalier et Lisi, tournent 24 h/24 et que donc les nombreuses personnes qui se déplacent pour travailler dans le secteur ont présenté sans problème leur attestation de déplacement.

Dans chaque équipe de gendarmes, l’un d’eux, un peu en retrait, était équipé d’une arme d’épaule, un fusil, afin d’assurer la protection de ses collègues. "Quelqu’un qui circule sans raison et qui n’a pas son attestation peut paniquer et devenir dangereux", explique Simon Carré.

Hier soir, la moitié des gendarmes de la compagnie de Villefranche, soit près de 50, était en patrouille sur leur secteur. Le couvre-feu devrait aussi permettre de limiter les accidents, les personnes s’organisant pour ne pas reprendre la route, alors même que le département fait face à un épisode météorologique délicat.

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