Rodez : année si particulière pour les marchands de journaux

  • Bernard Ferrer, rue Corbières.
    Bernard Ferrer, rue Corbières. Ph.H
  • Patrick Favié, de la Maison de la presse de la rue du Touat.
    Patrick Favié, de la Maison de la presse de la rue du Touat. Ph.H
  • Richard Salabert, le patron du tabac-presse de la place d’Armes.
    Richard Salabert, le patron du tabac-presse de la place d’Armes. Ph.H
  • Annie et Claude De Souzaont ouvert au mois de juillet dernier, le long de l’avenue Victor-Hugo.
    Annie et Claude De Souzaont ouvert au mois de juillet dernier, le long de l’avenue Victor-Hugo. Ph.H
Publié le
Philippe Henry

Ces commerces sont restés ouverts durant les deux épisodes du confinement et ont permis de maintenir un lien apprécié par les Ruthénois.

Ils ont fait partie des rares commerces ouverts durant les périodes de confinement.

Ainsi, durant de nombreuses semaines, les marchands de journaux ont offert un moment et un espace d’une liberté fortement restreinte.

Une liberté nouvelle et possible notamment grâce aux nombreux titres de presse, magazines et quotidiens, vendus par ces derniers.

"Mais c’était également pour d’autres l’occasion de venir discuter, de s’aérer un peu, explique Annie De Souza, récemment installée avec son époux, Claude, le long de l’avenue Victor-Hugo. On voyait que certains venaient juste pour voir quelques personnes, discuter."

Le commerce d’Annie et Claude De Souza n’est ouvert que depuis le mois de juillet, entre les deux confinements. " Nous n’avons pas de recul sur le premier confinement qui était plus strict, glisse Annie De Souza. Mais cela a vraiment été une période particulière où nos commerces ont été mis à rude épreuve, comme beaucoup d’autres. Mais nous avons eu la chance de pouvoir ouvrir."

Baisse de la vente au numéro

Même son de cloche du côté du tabac-presse de la place d’Armes.

Le patron, Richard Salabert, explique : "Certes, nous avons pu travailler durant cette période, et il y a bien pire que nous, mais la fréquentation était quand même en baisse. Car nous sommes en centre-ville et il était moins fréquenté puisque la majorité des commerces était fermée."

Si la vente de tabac ne s’est pas essoufflée, celle des journaux, en revanche, a eu tendance à diminuer. Un constat qui se vérifie à l’échelle nationale comme locale avec une baisse générale de la vente au numéro. Pour Patrick Favié, responsable de la Maison de la presse, rue du Touat, ou Bernard Ferrer, rue Corbières, cette tendance s’est vérifiée et même accentuée ces derniers mois. Mais une chose est sûre, les marchands de journaux resteront un acteur de proximité, un lien entre les Ruthénois.

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