Villefranche-de-Rouergue. Menuiserie Comte Rolet : du beau et de l’éthique

  • Il a fallu pas moins de 2 200 pièces pour réaliser la table du billot en noyer massif ! Une belle création unique pour Benoît et Patrick. Il a fallu pas moins de 2 200 pièces pour réaliser la table du billot en noyer massif ! Une belle création unique pour Benoît et Patrick.
    Il a fallu pas moins de 2 200 pièces pour réaliser la table du billot en noyer massif ! Une belle création unique pour Benoît et Patrick.
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GDM

La menuiserie Comte-Rollet ne connaît pas la crise. Pour preuve, les cinq cuisines en commande et autres chantiers qui ont imposé à Benoît Rollet de recruter un nouveau salarié en plus du fidèle compagnon Patrick.

"Des collaborateurs très impliqués, sur lesquels je peux compter alors même que je passe trop de temps au bureau !", sourit le jeune patron qui a repris la menuiserie en solo depuis 2017 après s’être associé au fondateur de l’entreprise, Dominique Comte.

Eco artisan

D’ailleurs, au vu des commandes, il envisage même de reprendre un apprenti dès le mois de janvier.

"Notre publicité ? C’est le bouche-à-oreille des clients satisfaits. Les gens intéressés visitent le site et découvrent nos 800 m2 dédiés à la fabrication des ouvrages. Car tout est fait sur place, ce qui nous vaut le label "Fabriqué en Aveyron" et nos réalisations allient le savoir-faire traditionnel à l’efficacité énergétique : nos portes, fenêtres et planchers sont également garantis par le label RGE Eco-artisan".

Performances de l’ossature bois

Bref, rien que du très beau, du solide et du Made in France car Benoît se montre exigeant quant à la provenance du bois : "Je refuse de travailler le bois exotique et ma préférence va aux chênes de Bourgogne et d’ici. La filière a de l’avenir en France avec la nouvelle réglementation thermique qui met en avant les performances de l’ossature bois. Il n’en reste pas moins que les chênes sont menacés par les parasites sur la zone Albi-Montauban. Faut-il miser sur le cèdre, plus résistant à la sécheresse et aux scolytes ?"

Chênes tordus des Causses

Lui qui a passé des heures dans la forêt de son enfance bourguignonne, s’interroge. "J’ai gardé le souvenir d’un paysage bucolique à l’ombre des Douglas mais en misant sur cet arbre à croissance rapide, combien de millions de litres de xylophène a-t-on déversé ?" Alors, quand il lui reste un peu de temps, il se prend à rêver à ces petits chênes tordus des Causses, qui n’entrent pas dans les cases car difficiles à travailler. "Et si on adaptait tout simplement nos exigences à l’esthétique du bois local ?"

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