A Rodez, l’amitié franco-allemande se cultive

  • Les collégiens de Jean-Moulin en mode ""Allemagne".
    Les collégiens de Jean-Moulin en mode ""Allemagne". SO
  • Kay, "expatrié" de l’usine Bosch d’Onet-le-Château. Kay, "expatrié" de l’usine Bosch d’Onet-le-Château.
    Kay, "expatrié" de l’usine Bosch d’Onet-le-Château.
Publié le
JDM

Ces jours-ci a été célébré l’amitié franco-allemande. Une amitié qui a de solides racines à Rodez.

À Rodez, l’amitié franco-allemande se cultive ! Célébrée dans divers endroits des deux pays le 22 janvier, à Rodez, elle prend diverses formes chaque année. Il faut dire que la ville par son histoire cultive une relation de proximité avec l’Allemagne. Le dynamique comité de jumelage et l’installation de l’usine Bosch n’y sont pas étrangers. Certes. Mais cela va au-delà.

Karin : "il y a un intérêt pour cette langue et cette culture"

Karin, formatrice en langue allemande pour les adultes peut en témoigner. Son histoire personnelle l’a amené à quitter l’Allemagne pour s’installer à Rodez il y a plus d’une dizaine d’années. Elle a été agréablement surprise, très tôt, par la dynamique d’échanges entre les deux territoires. Et le voit encore aujourd’hui de par sa profession. "Il y a un intérêt pour cette langue et la culture allemande" glisse-t-elle. "Et l’on se rend assez rapidement compte que, sur le plan commercial également, il y a des échanges importants. Certes l’anglais domine, mais n’oublions pas que l’Allemagne reste un des principaux partenaires commerciaux de la France".

Naturellement, elle a été happée par le comité de jumelage, qui trépigne d’impatience de pouvoir enfin fêter 50 ans d’existence ! D’ailleurs, le 22 janvier dernier le "burgermeister" de Bamberg s’est fendu d’un message d’amitié envers les Ruthénois via facebook. En attendant la traduction, la symbolique du geste est forte.

Kay : "l’amitié, seule conséquence possible"

À Rodez, le lien avec l’Allemagne passe également par l’usine Bosch. Le poumon économique de la ville, duquel inévitablement se dissémine une forme de culture. D’autant que l’usine allemande a pour habitude de proposer à ses employés de profiter d’échanges avec une des entreprises situées dans une soixantaine de pays à travers le monde. Kay fait partie de ces Allemands "expatriés" comme il dit dans une autre usine. Celle d’Onet-le-Château en l’occurrence. "J’aime bien ce concept qui permet de cultiver la diversité". Arrivé en 2017, il s’apprête à repartir enrichi d’une autre culture.

Néanmoins, lorsqu’on lui parle de l’amitié franco-allemande, il répond avec une pointe de fierté, "c’est tous les matins que je la perçois". Sa compagne est française, sa première fille est née en Allemagne et la deuxième à Rodez. On ne peut pas faire mieux !

Et avec une pointe de sérieux, il glisse : "L’amitié est la seule conséquence possible après les conflits du passé. L’Europe existe aujourd’hui grâce à l’amitié franco-allemande, et la paix aussi… Je n’oublie pas la chance que l’on a".

Arrivé à Rodez après avoir emprunté quelques fois l’avenue de Bamberg, Kay s’est douté qu’un échange était important. " D’autant que les échanges sont quotidiens entre l’usine ici et celle de Bamberg". Quand la fête de la bière a été organisée à la salle des fêtes, il n’a pas hésité à s’y rendre, trouvant l’idée "sympathique".

Lui, Karin, le maire de Bamberg, les bénévoles du comité de jumelage, les enseignants en allemand, et d’autres Ruthénois sont autant de gens qui cultivent chacun à leur manière un bien somme toute précieux : l’amitié. La freundschaft comme on dit en Allemagne.

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