Rodez. Ludovic Grossemy, un "digital nomad" sous le soleil des Caraïbes

  • Ludovic Grossemy Ludovic Grossemy
    Ludovic Grossemy LD
Publié le , mis à jour
Aurélien Delbouis

Il ne devait passer que quelques mois à Anguilla, petit archipel situé au large de l’île de Saint-Martin aux Antilles. Le covid-19 en a décidé autrement. head designer pour Eskiss Studio, le Ruthénois a décidé d’en prendre son parti et travaille désormais depuis cette petite île de 14 000 habitants.

En posant il y a un an tout juste, les pieds sur l’île d’Anguilla aux Caraïbes, Ludovic n’imaginait certainement pas passer autant de temps les pieds dans le sable. Créateur de sites internet de l’autre côté de l’Atlantique, le Ruthénois s’était donné trois mois pour venir à bien d’un tout autre projet.

La crise mondiale Covid-19 en a décidé autrement. Posé sur ce caillou de 102 km², situé à 7 km à peine de l’île de Saint-Martin, Ludovic Grossemy à, sans le vouloir, embrasser cette tendance mondiale du nomadisme professionnel.

Un "digital nomad" tout comme il faut qui a pris le parti d’exercer son activité depuis ce territoire britannique d’outre-mer. Pas sans mal. "Avant de partir, j’avais sécurisé deux ou trois contrats pour me permettre de mettre un peu de sous de côté mais avec le Covid, les trois sont tombés à l’eau. Et d’ici, il m’a fallu bien six mois pour remettre les choses en route pour réussir à me reverser un salaire."

Bouclé pendant six mois, son nouveau port d’attache s’ouvre peu à peu. Pas question pour autant de retrouver la grisaille française dans l’immédiat. "Je n’avais vraiment pas prévu de rester à Anguilla. Du moins pas plus de trois mois. Mais le contexte sanitaire mondial et la situation en France en particulier ont fait le reste. J’avais mon PC, une connexion internet, tout pour poursuivre mon activité ici par 27°C toute l’année. Je n’ai pas réfléchi très longtemps."

Les pieds dans le sable

Si cette nouvelle réalité inspire bon nombre d’entrepreneurs-voyageurs en quête d’expériences fortes, d’autonomie et de liberté, mieux vaut comme Ludovic avoir des idées claires, la limite entre vacances et travail étant particulièrement poreuse, qui plus est, quand l’environnement prête davantage à la contemplation.

Les orteils dans le sable, mieux vaut veiller à ne pas confondre boulot et vacances, reconnaît le Ruthénois. Et la tentation est grande quand les eaux turquoises des Caraïbes font office d’open space !

"Ce ne m’empêche pas de bosser 10 heures par jour, jure le head designer chez Eskiss Studio qui reste en contact permanent avec la France. "J’ai toujours des clients à Rodez, je travaille aussi sur un projet de web radio dans le Sud de la France."

En parallèle, son "business partner" lui a permis d’étoffer son carnets d’adresses de ce côté là de l’Atlantique. Un facteur important dans la réussite du projet Eskiss Studio. "C’est important de pouvoir compter sur lui. Je ne pourrais pas passer mes journées à faire du design si je devais en plus démarcher des clients par téléphone..."

De moins en moins pressé de rentrer au bercail, le trentenaire prépare malgré tout son retour. "Peut-être pas à Rodez, s’interroge encore Ludovic. Le confinement et la situation actuelle plus généralement a coupé court à la routine dans laquelle les gens s’étaient plus ou moins enferré. Avec le Covid, beaucoup ont découvert une nouvelle réalité qui leur laisse entrevoir un avenir tout autre. Je ne suis pas très différent."

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