Toulonjac. La bonne gestion de l’eau, un enjeu de taille pour le futur
Dans l’Ouest Aveyron, le principal cours d’eau est l’Aveyron, long de 187 km. Laquelle Aveyron est alimentée par l’eau de nombreux affluents comme l’Alzou, la Serène et, plus à l’est, la Briane et l’Olip, mais aussi par de nombreux cours d’eau comme le ruisseau de Toulonjac. Et le ruisseau de Toulonjac, nommé ruisseau Notre-Dame ou Veneric, a souvent inondé les faubourgs nord de Villefranche-de-Rouergue. Ce même ruisseau est capricieux et déborde très largement sur les prairies qui bordent la RD24, entre Toulonjac et Treize-Pierres.
Contrat de rivière
Ces inondations ont motivé la visite à Toulonjac de Vincent Lavergne, animateur espace rural et inondations. Cet ingénieur du Syndicat mixte du bassin-versant Aveyron amont (SMBV2A) est venu présenter aux élus le contrat de rivière, outil de gestion territoriale de l’eau basé sur la concertation et la coordination entre les différents acteurs d’un même territoire. Il s’agit d’un engagement moral, technique et financier entre maîtres d’ouvrage locaux et partenaires financiers à l’échelle du bassin-versant. Cette démarche résulte d’une forte implication des acteurs locaux et d’une prise en compte des problématiques environnementales dans les politiques territoriales.
Le contrat de rivière est un programme pluriannuel d’actions (pollution, ressource en eau) axé autour de la gestion de l’eau au sein du périmètre concerné. Sa mise en œuvre s’étale généralement sur cinq ans. À noter que les études du SMBV2A n’ont pas autorité sur les plans d’urbanisme. Mais ses analyses sont prises en compte.
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